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Marie Nimier
Marie Nimier est une romancière et parolière française.
Elle se tourne un temps vers la scène et vers la musique : elle crée avec Antoine Denize le groupe Les Inconsolables pour lequel elle écrit et chante des chansons.
A partir de 1985, elle embrasse une carrière d’écrivain rapidement couronnée par les Prix de l’Académie Française et de la Société des Gens de Lettre, pour « Sirène ». Elle écrit également des albums pour enfants, et des pièces de théâtre.
Elle obtient le prix Médicis en 2004 pour « La Reine du silence »(Gallimard). En octobre 2008, elle se voit décerner le Prix Georges Brassens pour son roman « Les Inséparables » paru chez Gallimard.
Son dernier livre « Le palais des orties » vient de paraitre: « Un livre de résistance à une époque. C’est frais, sensuel, sans cliché. »
Olivia de Lamberterie (ELLE) in Le masque et la plume, 2020
pour en savoir plus aller sur le site de Marie Nimier
Vendredi 23 juillet à 21h au Jardin des Marronniers à Lectoure, elle lira des extraits de son livre La plage
et samedi 24 juillet à 15h, librairie la Méridienne à Fleurance, elle sera présente pour une rencontre avec le public.
Christian Grataloup
Christian Grataloup, géohistorien, professeur émérite à l’université Paris Diderot, travaille sur l’histoire de la mondialisation et de la représentation du Monde.
« Géohistoire de la mondialisation » a reçu le prix Ptolémée 2007 du Festival international de géographie (FIG) de Saint-Dié-des-Vosges, ainsi que le prix Jean Sainteny 2008 de l’Académie des sciences morales et politiques.
Il nous parlera vendredi 23 juillet à 18h, à l’Hôtel de ville de Lectoure de l’histoire des cartes en Méditerranée, rencontre illustrée et lectures d’extraits de La Méditerranée de Fernand Braudel.
Omar Youssef Souleimane
Omar Youssef Souleimane est journaliste et poète syrien, né en 1987 près de Damas. Il passe son adolescence en Arabie Saoudite, où il suit une éducation coranique tout en se nourrissant de la poésie d’Éluard et d’Aragon. Entre 2006 et 2010, il est correspondant de la presse syrienne et publie ses premiers poèmes. Clandestin, il est exfiltré à Paris, où il vit aujourd’hui. Il a publié aux Éditions Le temps des cerises un recueil de poèmes, Loin de Damas et revient avec un récit en 2018, Le petit terroriste aux Éditions Flammarion. Son prochain livre Le dernier syrien est sorti en janvier 2020.
son site: https://omaryoussef.org site de son éditeur: Flammarion
Mercredi 21 juillet à 21h, Jardin des Marronniers à Lectoure, rencontre et lectures d’extraits de ses ouvrages Le petit terroriste et Le dernier syrien.
Hugo Paviot
Hugo Paviot est né en 1972. Après des études littéraires à la Sorbonne, il se consacre à l’écriture et devient dramaturge, poète, traducteur, metteur en scène puis romancier.
Son premier roman, Les Oiseaux rares (Seuil, 2020), a reçu le prix du Festival du premier roman de Chambéry 2021 et a été sélectionné pour le prix Nice Baie des Anges, le Coup de cœur des lectrices de Version Femina et le Coup de cœur des lycéens de Sceaux.
Il a écrit à ce jour onze pièces toutes publiées et jouées, dont certaines ont été primées.
Directeur artistique de la compagnie Les Piqueurs de glingues, il a lui-même mis en scène, en coproduction avec la Scène nationale du Sud-Aquitain, La Trilogie d’Alexandre composée de ses pièces Vivre (2017), La Mante (2016) et Les Culs de plomb (2012).
Il est l’auteur d’un recueil de poèmes, L’éclat du samouraï, paru en 2014 au Pérou aux éditions Amotape Libros, dans une version bilingue, avec une traduction en espagnol du poète péruvien Jorge Nájar.
Il traduit lui-même des dramaturges et romanciers espagnols contemporains. Il reçoit notamment en 2009 pour sa traduction du roman Les Princes nubiens de Juan Bonilla (Galaade éditions, 2009), le Prix littéraire des jeunes européens.
Il est lauréat de plusieurs bourses et résidences d’écriture (CNL, région IDF, Montpellier Méditerranée Métropole, Département de l’Yonne…).
Il anime de nombreux ateliers d’écriture notamment en milieu scolaire, qui lui ont valu d’être nommé chevalier de l’ordre des Palmes académiques.
Il lit des extraits de son livre Les Oiseaux rares samedi 24 juillet à 18h (Lectoure, Hotel de ville)
photo de Bénédicte Roscot
Marie-Armelle Deguy
Après avoir fait le Conservatoire national supérieur d’art dramatique à Paris de 1982 à 1985, elle fut pensionnaire de la Comédie française de 1985 à 1988.
Nombreux rôles au théâtre mais aussi au cinéma et à la télévision.
Elle nous propose une lecture de « la princesse de Montpensier » de Mme de Lafayette accompagnée de la harpiste Contance Luzzati.
« «J’adore la littérature classique et la langue du XVIIe siècle….J’ai voulu raconter cette histoire comme on fait rêver un enfant, le soir, dans son lit, comme on chuchote un récit à l’oreille de quelqu’un. Pour la harpe, nous avons choisi des airs du XVIIIe siècle. Constance joue selon diverses modalités : seule, en ponctuation, sur ou sous le texte. La harpe apporte un prolongement merveilleux à cette langue et magnifie le texte. C’est un peu comme un récit à deux voix. »
Elles n’en sont d’ailleurs pas à leur première collaboration…
Samedi 24 juillet à 12h dans le cloitre de la Romieu, elle sera accompagnée de la harpiste Contance Luzzati (en partenariat avec le festival Musique en chemin).
Fady Zakar
Fady Zakar est un explorateur du vaste et fertile terroir des musiques traditionnelles. D’origine libanaise et algérienne, ayant vécu en Algérie, en Irak et en Italie, il se passionne tout naturellement pour les musiques du monde et ce qu’elles véhiculent. Il fonde son langage en s’inspirant de sources aussi variées que celles de l’Inde, d’Asie Centrale, du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen et développe une approche personnelle autour de l’idée, de l’émotion, du geste et du son pour épanouir sa créativité. Cela lui permet d’évoluer au sein de groupe musicaux mais aussi dans un cadre de spectacle vivant avec des conteurs, des marionnettistes, des comédiens, des danseurs ou encore au cours d’ateliers à vocation pédagogique.
Il a entrepris des voyages d’imprégnation en Inde (Rajasthan, Gujarat), en Afghanistan, en Crète et en Calabre afin de rencontrer les musiciens traditionnels et leurs cultures. Riche de ces périples, il invite régulièrement en France des musiciens pour des projets musicaux.
Il accompagnera les lectures du cabaret sur le thème la Méditerranée d’escale en escale, samedi 24 juillet à 2Oh (Jardin des Marronniers)
Flaubert et la Méditerranée, la quête d’un ailleurs absolu
Comme je me suis senti pris d’amour pour cette mer antique dont j’ai tant rêvé…
Évocation – lecture proposée par Joël Dupressoir de l’association Le Lire et Le Dire
Flaubert est souvent représenté comme un écrivain accroché à sa Normandie « comme une huître à son rocher ». En témoigne Madame Bovary, véritable mythe littéraire dont l’action se déroule au sein d’un territoire proche de sa ville natale de Rouen.
Mais sait-on que Flaubert effectua quatre grands voyages à travers la Méditerranée de la sortie de son adolescence jusqu’à l’âge de 37 ans ? Qu’il en est revenu ébloui, subjugué ?
Mais sait-on qu’il va associer toute sa vie durant cette mer et les civilisations qui l’entourent à son imaginaire d’écrivain ?
Mais sait-on qu’une œuvre sur deux de Flaubert a pour thème et décor la Méditerranée, sa géographie, son histoire ?
La commémoration du bicentenaire de la naissance de Gustave Flaubert (1821-1880) est l’occasion pour le Festival Lectoure à voix haute de faire (re)découvrir un écrivain voyageur fasciné par le sud méditerranéen de Marseille à Beyrouth en passant par Thèbes et Carthage.
Rencontre Flaubert et la méditerranée : La quête d’un ailleurs absolu, proposée par Joël Dupressoir, mercredi 21 juillet à 17h (Lectoure, Hôtel de ville)
Enregistré par Le lire et le dire : Journal de Flaubert en orient (extraits)
image: place de l’Esbekieh au Caire, tableau de Prosper Marilhat 1833 (musée de l’Hermitage)
concours d’ éloquence 2020
Comme chaque année depuis 3 ans les lecteurs de notre association ont été invités à la demande de leur professeurs, Mmes Borsotti et Jouet, pour écouter et conseiller (avec bienveillance bien entendu) les élèves du lycée Maréchal Lannes qui participaient au Concours d’éloquence académique. Cette année le thème était « La protection des êtres sensibles ». Toujours un moment sympathique et constructif.
Tangui Perron
Diplômé de l’École des hautes études en sciences sociales, Tangui Perron a suivi les cours de Marc Ferro et Robert Paris.
Historien, il est spécialiste des rapports entre mouvement ouvrier et cinéma, chercheur associé au Centre d’histoire sociale et correspondant du Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social (Le Maitron).
Chargé du patrimoine audiovisuel au sein de l’association Périphérie, il poursuit un travail d’éducation populaire et de programmation en région parisienne, majoritairement en Seine-Saint-Denis.
Présentation du film Toni de Jean Renoir, mardi 20 juillet à 21h au cinéma le Sénéchal
Jeudi 21 juillet à 18h, Hôtel de ville de Lectoure, rencontre sur le thème de Toni à aujourd’hui, la représentation des immigrés dans le cinéma français / approche
Gianni Burattoni
Gianni Burattoni est né à Russi, en Italie, en 1947. Après avoir fait ses études humanistes et artistiques à Ravenne et Florence, il s’établit à Paris au début des années soixante-dix. Il y rencontre le poète Louis Aragon, dont il devient ami et collaborateur et qui le dirige vers le monde « magique » du jardin.
Dès 1976, tout son travail artistique sera consacré au jardin et au paysage, à travers des expositions dans des galeries, musées, fondations, en Europe, aux États-Unis et au Japon.
Membre du comité de rédaction de la revue Digraphe, de 1985 à 2002, il continue à collaborer régulièrement aux Lettres françaises depuis 2003.
Pendant des années il sera chargé de cours à l’université Paris-8, en développant le thème : Essais de paysage et jardins virtuels.
Ensuite, il sera maître de conférences à l’École nationale d’architecture Paris-Malaquais. Pendant cette période, il participe à des colloques et des séminaires dans divers pays.
Depuis 10 ans, il vit dans les Pyrénées en se consacrant à ses Jardins invisibles qui resteront secrets, parce que leur pouvoir utopique est leur grande force et en même temps leur plus grande fragilité.
Il lira mercredi 21 juillet à 18h Ma Méditerranée une nouvelle inédite écrite pour notre festival racontant le delta du Pô de son enfance, il nous parlera également de son travail d’illustrateur.
Jardin de la Cerisaie, en partenariat avec L’été photographique.
Benoit Séverac
Benoît Séverac est auteur de littérature noire et policière.
Il est publié par les éditions de La Manufacture de Livres en littérature adulte, et aux éditions Syros en littérature jeunesse (ado+).
Ses enquêtes reposent sur un contexte social décortiqué et une étude psychologique sans concession du genre humain. Certains de ses romans ont été traduits aux Etats-Unis ou adaptés au théâtre. Il collabore à divers projets mêlant littérature et arts plastiques, photographie, calligraphie contemporaine, musique… Benoît Séverac prend également part à des productions cinématographiques.
Il est l’auteur de quinze romans, tous primés plusieurs fois.
Ses dernières parutions sont Tuer le fils (éd. La Manufacture de Livres fév. 2020) et Skiatook Lake (co-écrit avec Hervé Jubert aux éditions Le Passage 2021).
Benoît Séverac vit et écrit à Toulouse.
Jeudi 22 juillet à 21h, Jardin des Marronniers à Lectoure il lira sa nouvelle Ondes algériennes (publiée dans la revue Gibraltar) accompagné par le musicien Jean Paul Raffit.
En partenariat avec la Médiathèque de Lectoure.
Jean Paul Raffit
Dès ses débuts Jean-Paul RAFFIT accompagne en tournée et enregistre avec Bernardo SANDOVAL, Eric LAREINE, André MINVIELLE. Il initie ou participe à des rencontres autour de l’improvisation avec de nombreux musiciens Philippe CATHERINE, Guillaume DE CHASSY, Leïla MARTIAL, Pierre-Michel SIVADIER, Vincent BEER-DEMANDER, Yvo ABADI, Alain MOGLIA…
En tout, il signe plus d’une cinquantaine de compositions pour l’Orchestre de Chambre d’Hôte et compose également de nombreuses bandes sons en ciné-concert pour des films de patrimoine référencés au catalogue national de l’ADRC.
En 2015, Jean-Paul Raffit participe comme musicien au tournage du film « 21 nuits avec pattie » réalisé par les Frères Larrieu (avec Isabelle Carré, Karine Viard, Denis lavant…). En 2016-2017, le distributeur Malavida fait appel à lui pour écrire et enregistrer une bande son sur les court-métrages de Walt Disney « Alice Comedies Vol.1 » (musique des quatre épisodes) et Vol.2 (musique de trois épisodes, le quatrième est signé Manu Chao).
Titulaire du diplôme d’Etat des musiques actuelles, il a enseigné une quinzaine d’années en formation professionnelle à Music’Halle (Toulouse) et intervient depuis plus de dix ans à Jazz à Tours, notamment comme directeur du dispositif « Télescope » pour les groupes émergeants en musiques actuelles.
Il accompagne Benoit Séverac pour la lecture de sa nouvelle Ondes algériennes jeudi 22 juillet à 21h au Jardin des Marronniers
En partenariat avec la Médiathèque de Lectoure
Constance Luzzati
L’élargissement du répertoire de la harpe, à travers la création contemporaine et la transcription de musique ancienne, constitue le domaine de prédilection de la harpiste Constance Luzzati. Elle a obtenu en 2014 un doctorat d’interprète (CNSMDP et Université Paris- Sorbonne) qui concerne la transcription pour harpe du répertoire de clavecin français du XVIIIesiècle. Une collaboration avec plusieurs compositeurs (Bruno Mantovani et Édith Lejet, dont elle a créé les œuvres) lui a donné accès à la musique contemporaine vivante. Les projets associant théâtre et musique lui tiennent également à cœur. Elle a ainsi intégré les mises en scène d’Emmanuel Demarcy-Motta pour des pièces de Brecht et Von Horvath de 2007 à 2011, et créé avec la comédienne Marie-Armelle Deguy et le metteur en scène Jacques Vincey un spectacle autour des textes de Madame de La Fayette. Un cursus à l’école d’art dramatique Florent lui a permis de développer sa compréhension de l’univers théâtral.
Constance Luzzati a eu l’occasion de faire partager au public ses répertoires favoris dans de nombreuses salles parisiennes (Cité de la musique, Maison de la radio, Petit Palais), françaises (Folles journées de Nantes, Flâneries de Reims, Festival de Besançon), ainsi qu’à l’étranger (Italie, Espagne, Grande Bretagne, Pays Bas, Hongrie, Japon, États Unis). Elle est a remporté deux premiers prix internationaux, est lauréate ou finaliste de 4 autres concours internationaux dont le Concert Artists Guild à New York en 2011, ouvert à tous les instruments, tandis qu’en France elle a été distinguée par les Avant-scènes du CNSMDP en 2007, Cultures France et la fondation pour la vocation Marcel Bleustein-Blanchet. Le claveciniste Kenneth Weiss et les harpistes Françoise Netter, Isabelle Moretti, Germaine Lorenzini et Mara Galassi ont été ses mentors, dont l’enseignement a été complété par celui de beaucoup d’autres professeurs, au CNSMDP, où, avant le doctorat et le cycle de perfectionnement, elle a suivi le cursus complet des classes de harpe, musique de chambre, histoire de la musique, analyse, culture musicale, et esthétique.
Très engagée au service de la transmission musicale, elle donne régulièrement des conférences pour tous les publics (à la Philharmonie, à l’université populaire de Bondy), et enseigne la culture musicale dans les conservatoires depuis la formation initiale (CRD de Bourg-la-Reine, CRR de Boulogne) jusqu’à l’encadrement de licences et masters (PSPBB, CNSMDP). Très intéressée par l’articulation entre le répertoire musical et la théologie, elle étudie cette discipline à l’Université de Genève depuis 2014.
son site: http://constanceluzzati.com
Samedi 24 juillet à 12h au cloître de la Romieu. Elle assurera l’accompagnement musical de la lecture de Marie-Armelle Deguy : La princesse de Montpensier.
En partenariat avec le festival « Musique en chemin »
Jean Noel Liaut
Ecrivain et traducteur, Jean-Noël Liaut est né le 16 novembre 1966. Il est l’auteur d’une douzaine d’ouvrages, parmi lesquels Karen Blixen Une Odyssée africaine (Grand Prix Littéraire de L’Héroïne 2005) qui l’a conduit à intervenir il y a trois ans sur notre festival et Elsa Triolet & Lili Brik Les Soeurs Insoumises (Prix de la Biographie de l’Académie française 2015/ Finaliste du Prix Goncourt de la Biographie 2015). Elle, Edmonde (Allary 2017), Nancy Mitford, la dame de la rue Monsieur (Allary, 2019). Les droits cinématographiques de son livre La Javanaise (2011) ont été achetés par une productrice américaine et le scénario est en cours d’écriture.
son site: http://jeannoel-liaut.com
jeudi 22 juillet à 17h à l’Hôtel de ville de Lectoure, il lit des extraits de son Journal de voyage en Sicile avec projection des photos de Ferrante Ferranti prise pendant ce voyage.
Ferrante Ferranti
Né le 13 janvier 1960 en Algérie, d’une mère sarde et d’un père sicilien. Ferrante Ferranti prend sa première photographie à l’âge de dix-huit ans, une vague à Belle-Île-en-Mer. Passionné par le livre de Fernand Pouillon, Les pierres sauvages, il se lance dans la formation d’architecte à Toulouse qu’il achève à Paris-UP6 en 1985 avec un diplôme sur Les Théâtres et la scénographie à l’époque baroque. Photographe voyageur, il est engagé depuis trente ans avec Dominique Fernandez dans une exploration commune du baroque et des différentes strates de civilisations, de la Syrie à la Bolivie en passant par la Sicile et Saint-Pétersbourg. Ses photographies dialoguent avec les textes de l’écrivain, qui le définit dans l’album Itinerances (Actes Sud, 2013) comme « l’inventeur d’un langage qui relie le soleil aux ruines, en quête du sens caché sous les formes ».
en savoir plus: http://ferranteferranti.com
Il nous a confié ses photos prises en Sicile lors d’un voyage commun avec Jean Noël Liaut. Celui ci nous lit des extraits du journal de voyage rédigé à cette occasion. jeudi 22 juillet à 17h à l’Hôtel de ville de Lectoure
jeudi 22 juillet à 17h lecture, projection (Lectoure Hotel de ville)
Jean Diego
Jean-Diego Membrive intègre l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 1990.
Assistant du Département des peintures du musée du Louvre durant plusieurs années, il complète sa formation par une connaissance approfondie des peintres réalistes, qui, à la suite du Caravage, ont marqué l’art du XVIIème siècle.
Une passion qui le mène en Espagne où, durant dix ans, il parcourt le pays et affine également sa connaissance de l’art populaire sacré.
La pratique du portrait, dans laquelle il se spécialise, l’amène également à dialoguer avec l’œuvre d’artistes plus contemporains comme Morandi dont se rapprochent souvent ses premières œuvres.
Au tournant des années 2000, une commande de collectionneurs marocains lui offre l’occasion de découvrir cet « orient singulier » qu’avant lui, Delacroix ou Matisse ont exploré. Contre toute attente, sa pratique vole alors en éclat. L’huile cède la place à la gouache, la toile aux papiers découpés, et sa palette austère, à une frondaison de couleurs pures et lumineuses.
Radical, ce mouvement l’amène à synthétiser ses acquis et à les mettre au service d’un univers singulier entièrement tourné vers le merveilleux.
Biographie par Jérôme Buisson, historien de l’art
Ondes algériennes
« Ondes algériennes est l’histoire d’une attente absurde qui dure depuis presque soixante ans. C’est une fiction. Le texte n’a aucune dimension autobiographique, ni même le moindre soupçon d’autofiction, bien que celui qui l’a inspiré, mon père, appelé du contingent de 1959 à 1962, a été un acteur malgré lui de la guerre d’Algérie.
Il n’en a jamais parlé, probablement parce que ce qu’il a découvert là-bas sur la nature humaine a dépassé son entendement ; mais on a beau faire, les enfants héritent de tout, même de ce qui est tu.
Petit, j’ai souvent interrogé mon père à propos de sa guerre d’Algérie. Il répondait par des pirouettes.
En grandissant, j’ai continué à lui poser des questions, maladroites, souvent trop directes sans plus de succès.
Ils en ont fait une guerre, je pense que j’ai le droit (le devoir ?) d’en faire une nouvelle. Une fiction comme arme contre une réalité trop dure à avaler. L’imagination pour pallier le manque de mots. Peut-être est-ce (aussi) pour cela que je suis devenu écrivain ? Pour aider mon père à déposer ce bagage ; très égoïstement, pour ne pas avoir à le porter à mon tour.
Cette guerre d’Algérie aura donc eu des aspects positifs, malgré tout : mon père y aura puisé l’essence de son humanisme, et moi mon écriture. »
La musique de Gilles Renon apporte une dimension onirique, voire hallucinatoire, à ce texte lourd et profond.
Lecture au Centre d’art de photographie – décembre 2019
Dans le cadre de l’exposition « Paysage de l’exil » Godeliève Luzt et Paulette Larrieu ont lu à deux voix (espagnole et française) des textes choisis en rapport avec le thème de la Rétirada au Centre d’Art et de photographie.
– cuando yo vuelva a mi pueblo ( quand je reviendrai dans mon village) extrait de « cien poesias de un refugiado espanol)
de Miguel Burgos manella
– » entre espana y Mexico » extrait de « a bordo d’El sinaia », de Pedro garfias
– « en el atrio de la puerta » ( sur le pas de la porte) de Miguel Burgos manella.
http://centre-photo-lectoure.fr/paysage-de-lexil/
salon Feuilles d’automne à Verniolle
pour la deuxième année nous nous sommes rendus à Vernioles (Ariège) pour l’évènement « Feuilles d’automne » auquel contribue le groupe « Eclats de lire » qui vient lire à notre festival depuis quatre ans.
Nous avons bénéficié le dimanche matin d’une formation avec Eric Lareine, un moment très agréable!
soirée cabaret 2019
Ce rendez vous devient incontournable, le cabaret du festival Lectoure à Voix Haute aura lieu vendredi 26 juillet au jardin des Marronniers, à la mairie de Lectoure.
Lectures par le groupe des lecteurs amateurs, mises en espace par Valérie Diome, musiques du monde par les guitaristes Phil Blasco et Gil Sanchez.
Les textes que nous avons choisis parlent tous d’arbres et de forêts : Giono, Jules Renard, Steinbeck, Chico Mendez, Henry David Thoreau et encore beaucoup d’autres à découvrir et redécouvrir.
Qui dit cabaret dit agapes, nous vous proposons 3 services de tapas, bio, frais et gourmands au prix de 12€. Vins et glaces en sus.
Il est impératif de s’inscrire, la jauge est de 100 personnes et vous pouvez confirmer votre inscription avant le 22 juillet au 06 77 74 20 67 ou par mail
Arboretum de Coursiana
Lieu magique à la Romieu, à quelques kilomètres de Lectoure, le jardin de Coursiana présente une collection exceptionnelle d’arbres et d’arbustes. L’arboretum est un vrai tour du monde en 700 espèces.
Jeudi 25 juillet en fin de journée nous nous y retrouverons pour entendre des extraits de Walden ou la vie dans les bois de Henry David Thoreau. Lecture par les comédiennes Laetitia Brécy et Valérie Diome.
Ensuite nous déambulerons dans le parc sous la houlette du scientifique spécialiste des arbres Ernst Zürcher.
Nous terminerons tout cela par un pique nique tiré du panier.
L’entrée du parc Coursiana est payante, vous bénéficierez du tarif de groupe à 6,50€. le rendez vous est à 17h. Un co-voiturage est prévu, départ à 16h30 devant le village des brocanteurs.
Boris Lanneau
Ecrivain musical…comme il se définit lui-même, Boris Lanneau est l’auteur de romans (Sur la tête de l’amour, La fille de la ville) parus aux éditions Sarbacane, et de portraits (pour L’Humanité et la Revue XXI), faits à la fois pour être lus et slamés. En janvier 2020 est paru Un jour j’écrirai une chanson pour Johnny, pour qui il a écrit une chanson (Tomber encore), présente dans l’album posthume du célèbre chanteur, récit qui raconte cette aventure. Il vient lire plusieurs extraits de son livre et se prêter à une rencontre.
Son livre est paru aux éditions XO et pour en savoir plus sur la chanson écrite par Boris pour Johnny, un lien vers le reportage de France 2
Solo théâtre des Livreurs / Clara Fabre interprète « Cyrano de Bergerac » d’ Edmond Rostand
« Solo Théâtre » est une création des Livreurs, Lecteurs Sonores. Seul en scène en une heure, avec sa voix comme unique alliée, un interprète fait entendre une pièce de théâtre. Ni décor, ni accessoire – pourtant tout y est : intensité des émotions, virtuosité des caractères, élégance du verbe.
Contrairement à un acteur traditionnel qui incarne physiquement le personnage dont il endosse le rôle, l’interprète du Solo Théâtre se fait oublier au profit des images convoquées par et dans sa voix. Le spectateur visualise alors les personnages, portés à la fois par sa propre imagination et par l’interprétation personnelle de l’artiste. Le public prend ainsi une part active au processus de création : l’écoute va construire le spectacle et non plus la vision ou la monstration de personnages incarnés.
Clara Fabre présente sa lecture de Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand. Elle a déjà eu l’occasion de donner cette version en phase avec le festival de lecture, notamment cet hiver à Paris à l’Hôtel Swann.
La manufacture royale -encore nommée la tannerie royale- est un ensemble datant du XVIII- siècle, situé sous le bastion de Lectoure, à deux pas de la fontaine Diane. Elle vient d’être rachetée et ses nouveaux propriétaires ont la grande gentillesse d’accueillir Clara/Cyrano pour cette lecture sous le majestueux tilleul de la cour d’honneur. Une buvette proposera des rafraichissements.
lecture donnée samedi 2
RDV samedi 27 juillet dès 20h30, lecture à 21h. Cour de la manufacture royale, rue Ydron. Libre participation.
lecture au jardin du Grand Casse le samedi 18 mai
Malgré les conditions météorologiques (13°, vent et pluie ) une trentaine de personnes avait fait le déplacement pour écouter l’équipe de lectrices LAVH lire « l’homme qui plantait des arbres » de Jean Giono.
La lecture a été suivi d’un moment de convivialité, la chaleur était dans les coeurs!
Marie Hélène, Maryse, Paulette, Marian et Anne
Frédéric Pitout à l’école Bladé – mai 2019
A la suite de leurs enregistrements d’albums sur le thème de l’univers, les élèves de l’école Bladé (et quelques parents présents) ont reçu sur le temps péri scolaire l’astrophysicien Frédéric Pitout, invité de notre dernier festival. Les enfants avaient préparé des questions et étaient passionnés par les réponses!
Un beau moment apprécié de tous!
Enregistrement à Radio Fil de l’eau – avril 2019
L’idée: enregistrer des albums pour les élèves de la maternelle.
Le thème: le ciel, le cosmos, la nuit…
Les lecteurs: Erica, Lucia, Mathilde, Cassandre, Louisa et Noha
Après quelques semaines d’ateliers sur le temps péri scolaire à l’école Bladé en route pour le studio de Radio Fil de l’eau à Fleurance…
moments vraiment sympas… les jeunes en redemandent…et nous aussi!
Remise des enregistrements à l’école maternelle le lundi 27 mai en présence de l’astrophysicien Frédéric Pitout qui répondra aux questions des enfants et des familles.
Comment placer sa voix en lecture et au théâtre
Nous organisons, en partenariat avec l’association « La Cour des Miracles » de Laroque Engalin un stage animé par la comédienne Laetitia Brécy sur le thème du placement de la voix.
Le stage se déroule pendant deux jours, vendredi 5 et samedi 6 avril, de 10h à 17, lieu dit Marides, entre Marsolan et Lectoure, là où la compagnie de théâtre « A pied d’oeuvre » est hébergée.
Restauration le midi en mode Auberge Espagnole.
Le coût du stage est de 20€ mais si vous êtes adhérent de l’une ou l’autre association, il est ramené à 10€. On peut adhérer sur place au début du stage.
Pour vous inscrire, 06 77 74 20 67
Yvonne Calsou
Yvonne Calsou travaille par séries. Au-delà des différences de facture, ces séries traitent toutes de la vie et du rapport au temps. Néo urbaine, c’est le plus souvent en puisant dans ses racines terriennes qu’elle aborde ces sujets.
« J‘aurais dû être scientifique mais me voilà̀ artiste plasticienne. Plus que le choix d’un nouveau métier, j’ai opté́ pour une certaine posture face au monde, une façon de cheminer dans la vie. Ainsi ce n’est plus par la connaissance, mais par une approche sensible et artistique que je souhaite appréhender le monde et explorer sa « transformation silencieuse » comme l’évoque le philosophe François Jullien. Au-delà̀ de « réaliser » des objets, je propose des dispositifs qui incitent à la curiosité́, au pas de côté́, à la contemplation et donnent à vivre une proposition sensible du monde et de la temporalité́ ».
Visitez le beau site d’Yvonne Calsou…
Yvonne Calsou assure deux interventions pour Lectoure à voix haute en partenariat avec l’Eté Photographique :
Mercredi 24 juillet à 14h, atelier Arts Plastique dans le cadre de l’après midi Familles au Jardin des Marronniers.
Puis à 17h30 « au delà du regard »…Visite Botanique les yeux bandés, au verger des Ecoliers. Limité à 20 places, inscription à la librairie du festival.
Geneviève Saint Hubert
N’oublions pas l’arbre généalogique,
rencontre avec Geneviève Saint Hubert, généalogiste.
Parmi les nombreux arbres que le festival Lectoure à voix haute a invité à son programme il en est un qui ne nécessite pas de connaissances botaniques pour l’identifier. Chacun possède un arbre généalogique, mais il n’est pas toujours facile de le construire, et parfois même de comprendre à quoi il pourrait bien nous servir.
Nous avons donc invité Geneviève Saint Hubert, créatrice en 2007 de la boutique toulousaine « Mes Aïeux » pour deux rendez vous ouverts à tous.
Diplomée de l’université de Nimes en généalogie familiale, elle donne des conférences et organise des ateliers ainsi que des consultations personnelles sur le sujet de la généalogie.
« Connaître pour comprendre, comprendre pour agir » résume la démarche que je propose, dit-elle tout en précisant : « cette démarche n’a pas de finalité thérapeutique, elle peut cependant préparer ou compléter une thérapie »
Vendredi 26 à 15h à la mairie de Lectoure, elle viendra nous parler d’ « Histoire(s) de l’arbre généalogique ».Instrument de pouvoir religieux ou politique dès le moyen âge, ce concept a ensuite évolué vers un usage plus familial, utile aux notaires mais aussi donc aux psychologues. GSH nous expliquera comment un arbre généalogique est un outil qui peut aider les personnes curieuses de leur histoire familiale à comprendre des comportements qui se répètent, des filiations oubliées, des vocations venues de loin. Cette rencontre sera illustrée par la projection d’arbres généalogiques anciens et remarquables et par des lectures de poèmes qu’elle a choisis.
Le lendemain samedi 27 juillet à 15h à la médiathèque, c’est un atelier de mise en pratique des outils et de sa méthode de lecture d’un arbre généalogique que Geneviève Saint Hubert nous proposera.
Rendez vous gratuits.
Ernst Zürcher
Docteur en sciences naturelles, professeur et chercheur en sciences du bois à la Haute École spécialisée bernoise, chargé de cours à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et à l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETHZ), Ernst Zürcher étude plus particulièrement les structures temporelles des arbres (la chronobiologie). Il est l’auteur de nombreux articles scientifiques.
Il est également l’auteur du livre Les arbres entre visible et invisible publié en 2016 chez Acte Sud
Eugène Ebodé
Eugène Ébodé vient de passer deux années à Mayotte, séjour qui lui a inspiré son dernier roman Le Balcon de Dieu
Enseignant, critique littéraire au quotidien suisse Le Courrier de Genève, cet amoureux de l’ailleurs et des territoires de la fraternité a publié une quinzaine de livres aux éditions Gallimard dont La transmission(2002), Silikani(2006, Prix Eve Delacroix de l’Académie Française), La Rose dans le bus jaune(2013), Souveraine Magnifique(Grand prix littéraire de l’Afrique noire 2014 et Prix Jeand’Heurs du roman historique en 2015) Ces trois ouvrages racontent l’Afrique, sa jeunesse et ses drames (le génocide des Tutsis au Rwanda), mais aussi l’Amérique et la longue lutte de deux inoubliables icônes des droits civiques : Rosa Parks et Martin Luther King Jr.
Eugène Ebodé nous rejoint samedi à 17h pour une rencontre à la médiathèque à propos de son livre le Balcon de Dieu.
Geneviève Brisac
Geneviève Brisac est née à Paris,elle passe son enfance dans le quartier latin, normalienne et agrégée de lettres, elle enseigne quelques années dans divers collèges d’Aulnay sous bois et Livry-Gargan à transmettre ce qu’elle a reçu.
On la retrouve bientôt éditrice chez Gallimard. Elle dit alors que s’occuper d’écrivains vivants est la racine de toute santé. Elle y publie son premier roman, Les Filles, en I987, Elle est à cette époque critique au Monde des Livres où elle contribue à faire découvrir les femmes écrivains les plus admirées aujourd’hui.
Elle rejoint les Editions de l’Olivier en I994, elle y publie un livre mince et violent, Petite.
Parallèlement, elle devient éditrice pour les enfants et adolescents à l’Ecole des Loisirs, où elle publie de nombreuses jeunes romancières.
En 1996, elle obtient le prix Femina pour Week-end de chasse à la mère . Auteur prolifique, elle a écrit près de onze livres pour adulte, des recueils de nouvelles, Pour qui vous prenez-vous ? et Les Sœurs Délicata , des essais également, comme Loin du Paradis , La Marche du cavalier, et VW , sur Virginia Woolf. Et elle est coscénariste de Christophe Honoré pour son film, Non ma fille, tu n’iras pas danser sorti en 2009.
Vie de ma voisine, est paru en 2017 chez Grasset.Le chagrin d’aimer en 2018 chez Grasset
Mes mots sauvages, en 2018 au Points
Agnes Desarthe
L’écrivaine Agnès Desarthe est née en 1966. Traductrice de l’anglais, elle a reçu en 2007 pour Les Papiers de Puttermesser de Cynthia Ozick le prix Maurice-Edgar Coindreau et le prix Laure-Bataillon. Romancière, outre de nombreux ouvrages pour la jeunesse, elle a publié notamment : Un secret sans importance (prix du Livre Inter 1996), Dans la nuit brune (prix Renaudot des lycéens 2010) ou encore Une partie de chasse. Elle est également l’auteur d’un essai consacré à Virginia Woolf avec Geneviève Brisac, V.W. Le mélange des genres, d’un essai autobiographique, Comment j’ai appris à lire (Stock, 2013), qui a connu un grand succès critique et public, et d’une biographie consacrée à René Urtreger, Le Roi René, (Éditions Odile Jacob, 2016).
Son roman, Ce cœur changeant(L’Olivier, 2015), a remporté le Prix Littéraire du Monde et connu un beau succès de librairie. Son dernier roman La chance de leur vie (Editions de l’Olivier) a été publié en 2018.
Dimanche 28 juillet, Agnès Desarthe nous rejoindra pour lire des extraits de « Dans la nuit brune ». Centre d’art et de photographie de Lectoure. Entrée libre.
Serge Chauvin
L’Amérique ça le connait
Serge Chauvin est traducteur de fiction anglophone contemporaine (Colson Whitehead, Jonathan Coe, Stephen Wright, Chigozie Obioma). Son dernier travail dans ce domaine est la traduction de l’Arbre Monde de Richard Powers, qui rencontre un grand succès auprès des lecteurs.
Ce livre parle de la lutte contre la déforestation aux Etats Unis et de la prise de conscience de l’importance de l’arbre et de la forêt dans notre devenir. A travers les parcours convergents de 9 personnes ordinaires c’est la compréhension de la place de l’arbre dans nos vies et sa mise en danger que le livre expose, à l’image de Mimas, arbre monde, séquoïa emblématique sur lequel vont vivre pendant plus d’une année deux des personnages, pour lutter contre l’industrie du bois et ses tronçonneuses.
La plupart du temps ce sont les auteurs qui sont invités dans les salons du livre, les librairies, les festivals de littérature. Mais quand le livre a été écrit dans une autre langue que le français, on oublie souvent le traducteur. C’est pourtant un travail d’écriture très intéressant à connaitre et à comprendre et quand on l’invite à rencontrer et dialoguer avec le public, sa connaissance du français facilite grandement les choses.
Rencontre vendredi 26 juillet à 17h30, Hôtel de Ville de Lectoure.
Serge Chauvin nous parlera de ses échanges avec l’auteur Richard Powers pour aboutir à une traduction la plus juste et sensible, de la documentation que ce livre a exigé et de la subtilité qu’il y a à confronter deux langues sans les trahir.
Mais comme il est aussi professeur de littérature et de cinéma américain, il nous propose une deuxième rencontre autour de la nature dans le cinéma américain : « la promesse ou la perte, forêts du cinéma américain », vendredi 26 juillet à 11h, salle Louise Labbé à Lectoure
Cette présentation sera illustrée par la projection du film « Les affameurs » d’Anthony Mann avec James Stewart, au cinéma le Sénéchal, samedi 27 juillet à 11h.
Gil Sanchez
Né dans une famille poussée d’exil en exil tout au long du XXème siècle,
le petit Gil a la chance inouïe d’atterrir en France à l’âge de 6 ans.
Il va y découvrir avec enthousiasme la beauté des paysages et la douceur des climats. Le tempérament des habitants et la poésie de leurs chansons.
Il ne les oubliera pas, et il n’oubliera pas non plus les chants étranges que lui chantait sa grand-mère.
Le petit Gil a grandi, bien sûr, que pouvait-il faire d’autre ?
Et un peu plus tard, quand les autres gamins s’essayaient au Rock’n Roll, lui c’était plutôt le tango et la java qui l’inspirait.
Et ça ne l’a jamais quitté…
Gil a participé à plusieurs éditions précédentes du festival, accompagnant les balades philo ou improvisant pendant les après midi sous les arbres. Cette année, sans aucun doute il va reprendre sa guitare, ses impros et ses chants ensoleillés et il se produit pendant le cabaret Vendredi 26 avec un nouveau complice, Phil Blasco.
Philippe Blasco
Guitariste, chanteur et prof d’espagnol
Espagnol, né au Maroc et mûri en France.
Philippe Blasco suit un parcours musical aussi éclectique que ses goûts.
De la chanson française (Erastothème créé en 1989 à Grenade,Espagne) au Funck Rock Hot stuf de 1990 à 1993) aux musiques hispaniques avec la Familia de 1995 à 2005 avec laquelle il parcourt la France et l’Europe, au Cabaret Rock (Zybro Barzman 2000) en passant par une escapade Garage Rock (Banana Wax 2002-2003), jusqu’à aujourd’hui avec le duo Rock Vintage : Kinky Beats since 2018.
Invité au Festival cette année, Phil se produira pendant le cabaret vendredi 26 avec un nouveau complice Gil Sanchez.
Suzanne Juul des éditions Gaïa
Gaïa Éditions a vu le jour en 1991 dans Les Landes. Les co-fondateurs en sont Susanne Juul et Bernard Saint-Bonnet. Le nom de la maison d’Éditions est lié à l’idée initiale d’emmener les lecteurs faire le tour de la Terre (Gaïa, pour les Grecs) par les livres. Les origines danoises de Susanne Juul guidèrent en premier lieu les pas de l’équipe de Gaïa vers la Scandinavie, regorgeant de trésors littéraires, grands classiques ou contemporains, et d’auteurs aux univers tour à tour joyeux et passionnés. Figure emblématique du catalogue, Jørn Riel et ses truculents racontars arctiques furent à l’origine même de la maison d’édition Au fil des rencontres et des envies, deux autres domaines se sont développés, les Balkans et la France, et des incursions littéraires ponctuelles au Nigeria, en Allemagne, aux États-Unis, et en Italie ont également vu le jour. Depuis, Gaïa, ce sont des romans qui font voyager, dans le monde comme dans la tête, de grandes sagas, des personnages que l’on peut prendre le temps de connaître, d’apprivoiser, de suivre tout au long de leurs aventures…
Assemblée générale 2018
L’assemblée générale annuelle de l’association Lectoure à voix haute aura lieu vendredi 19 octobre à 18h à l’hôtel de ville de Lectoure
A l’ordre du jour seront abordés bien sûr les aspects statutaires : rapport moral, rapport financier, renouvellement d’une partie du conseil d’administration, taux de l’adhésion à venir. Mais c’est aussi l’occasion d’échanger sur les projets pour lesquels nous attendons toutes vos idées, envies pour des interventions dans l’année et les premières ébauches du festival de l’été prochain.
Lectoure à voix haute accueille, accompagne, forme de nouveaux lecteurs. Participer à l’assemblée générale est une bonne façon conviviale et amicale de nous rejoindre, n’hésitez pas à participer et à en parler autour de vous.
Pour participer pleinement aux délibérations, il est nécessaire de s’être acquitté de la cotisation annuelle, courant du 1er septembre 2018 au 31 août 2019. L’adhésion normale est à 12€ ou 5€ pour les personnes qui le souhaitent. Elle peut être réglée au début de l’assemblée générale ou être envoyée au 9 rue des Remparts – 32700 Lectoure ou acquittée sur le site https://www.helloasso.com/associations/lectoure-a-voix-haute/adhesions/adhesion-2018-2019
Un astrophysicien invité de Lectoure à voix haute
Le Soleil, un sérieux système
Frédéric Pitout, astrophysicien à l’Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie de Toulouse, (IRAP), spécialisé dans l’étude des atmosphères des planètes du système solaire, interviendra à différents moments du festival assurant le fil rouge scientifique de la manifestation pour grands et petits. Pas moins de 5 interventions sont prévues au cours de cette édition du festival dont le thème est Soleil, ombres et lumières.
– A la fin de la Balade Mythologique : échange sur le sujet des noms du ciel (planètes, constellations…) en rapport avec les mythes grecs et latin en duo avec Béa Pometan (professeur de latin grec). Mercredi 25 juillet à 20h au jardin des Marronniers
– à la fin de la soirée cabaret pour échanger avec ceux qui le souhaitent à propos de l’éclipse de lune qui pimentera la soirée. Vendredi 27 juillet à 21h
-Au cinéma Le Sénéchal, échange avec le public suite à la projection de documentaires scientifiques sur l’activité solaire. Projection samedi 28 juillet à 11h au cinéma le Sénéchal
-Dans le cadre de l’après midi famille où seront proposés divers ateliers (art plastique, lectures, jeux) il proposera d’observer le soleil avec une lunette d’observation. Samedi 28 juillet à partir de 15h au jardin des Marronniers
– En duo avec Claude Litzler de l’association PH’ART pendant la balade Philo du dimanche matin « ombres et lumières en philosophie ». RDV à 10H30 devant l’hôtel de ville.
ils sont invités au festival
Les têtes d’affiche de Lectoure à Voix Haute
Le comédien Pierre Martot, l’écrivain Joël Baqué et l’historien Pascal Ory seront, parmi les invités du 4ème festival de Lectoure à Voix Haute, ceux qui sont les plus connus du public.
Le thème de cette année, Soleil, Ombres et Lumières, est le prétexte saisi pour inviter ces personnalités.
Pierre Martot interprète le rôle de l’inspecteur Léo, dans la série Plus Belle la Vie. Mais le comédien a bien d’autres références. Au cinéma, il a tourné sous la direction de Claude Chabrol, Jean-Pierre Mocky, Enki Bilal, Philippe Garrel. Il interprète de grands rôles au théâtre : Œdipe, Créon. On le voit aussi dans des pièces de Bertolt Brecht, Henrik Ibsen, Peter Handke.
Depuis plusieurs années, Pierre Martot a proposé de nombreuses lectures de grandes œuvres de la littérature universelle. Echenoz, JMG Le Clézio, Jean Marie Blas de Robles (que le festival a reçu en 2016) et surtout Albert Camus, écrivain du soleil par excellence dont il viendra nous lire des extraits de l’ Etranger, Jeudi 26 juillet à 21h. dans les Jardins de l’hôtel de ville. Un échange avec le public suivra la lecture.
Joël Baqué est arrivé sous les feux de l’actualité littéraire cette année avec son roman drôle et émouvant La Fonte des Glaces. Il a été sollicité pour de nombreux prix du public et chacune de ses interventions est l’occasion d’une belle rencontre, pleine de fantaisie et d’humour.
Les personnages de ses romans se débattent comme des poissons dans un filet ; ce sont des anti-héros, des solitaires qui subissent leurs destins mais font de leur mieux pour être heureux. Comme parfois dans les romans, ces personnages sont sans doute un peu l’auteur.
La Fonte des glaces permettra d’illustrer le thème du soleil sous l’angle du réchauffement climatique. Joël Baqué en lira des extraits et échangera avec le public Jeudi 26 Juillet à 18h, Salle des Mariages de l’Hôtel de Ville.
Pascal Ory est bien connu des auditeurs de Radio France. Il intervient souvent dans la Fabrique de l’Histoire et les travaux qu’il a pu mener comme chercheur au CNRS, professeur de grandes écoles ou à l’université ont abouti à une impressionnante bibliographie.
Parmi ses ouvrages, le Festival a été étonné et séduit par un petit livre original consacré à l’histoire du bronzage. Eh oui, même le bronzage peut être un objet d’intérêt historique. Daté au détour des années 20, accompagné par le développement des cosmétiques et confirmé par les Congés Payés acquis en 1936, le regard sur le bronzage marque l’évolution des mentalités et des comportements. Pascal Ory viendra nous raconter cette vision du soleil dans une rencontre qui aura lieu sous la Halle aux Grains, en parallèle d’une des expositions de l’Eté photographique consacrée aux bains de mer. Samedi 28 juillet à 17h30.
A noter, une autre rencontre orientée sur son travail d’historien en général aura lieu avec Pascal Ory Vendredi 27 juillet à 17h30, dans la salle des Mariages de l’Hôtel de Ville.
L’ensemble de ses séances sont gratuites. Les invités seront présents pendant la durée du festival et pourront échanger avec le public dans l’atmosphère conviviale que les habitués connaissent bien maintenant.
le festival dans la presse
La Dépêche du Midi présente le 4ème festival Lectoure à Voix Haute.
Article du 9 juillet 2018
stage de lecture à Rouen
Le week end de Pentecôte fut studieux mais aussi touristique et ensoleillé pour les lectouroises « montées » travailler avec la comédienne Hélène Francisci pour la balade mythologique du festival qui aura lieu le 25 juillet au soir. Elle associera lecteurs lectourois et lecteurs normands.
De beaux moments partagés et d’autres en perspectives…
Akira Inumaru invité au festival
Akira Inumaru est né en 1984 à Ibaraki, Japon. Il vit en France depuis huit ans. Il a réalisé de très nombreuses expositions en France et à l’étranger notamment l’exposition « Le portrait des plantes », une exposition monumentale au jardin des plantes de Rouen qui s’est tenue à l’été 2016.
Il possède une technique de peinture et de dessin hors pair, mais ce qu’il aime avant tout c’est combiner les techniques et interroger ses sujets. Depuis son arrivée en France, il a mis au point ce qui est à la fois une technique et un mode de réflexion : les « Distillations solaires ».
Akira Inumaru observe puis dessine avec une minutie scrupuleuse. Energie et attention toute entière consacrée à ce qu’il fait. Mais il ne s’arrête pas quand cela peut sembler fini.
L’objet de sa quête va au-delà du dessin. Sous un soleil faible ou puissant, à l’aide d’une loupe, il invite une flamme précise pour qu’elle brûle fort le papier, où des heures durant, il a dessiné. Apparaissent les couleurs cachées par de très minces papiers de soie, comme si la chaleur et le feu les avaient fait naître. L’œuvre, blessée par la combustion, a gagné en carnation, traversée par des ondes colorées et palpables, elle vibre et résonne au regard. La lumière régit toute vie, toute création, toujours. Ici elle donne au travail sa forme épanouie qui séduit, questionne et interpelle.
La portée d’une telle action est à la fois citoyenne, morale et dans son cas, artistique avant tout. Faire naître de l’énergie solaire – a priori menaçante – une forme de beauté nouvelle.
Formation
2008 Diplômé de l’Université des Beaux-Arts Musashino – Tokyo
2011 D.N.A.P. Ecole des Beaux-arts de Rouen (avec félicitations du jury)
2013 D.N.S.E.P. Ecole Supérieure d’Art et Design Le Havre/Rouen (avec félicitations du jury)
Prix
2014 Lauréat de la Villa Caldéron, Conseil général de Haute Normandie 2015 Bourse Impulsion – Arts visuels, Rouen 2015 Aide à la création, La DRAC Haute-Normandie
Résidences:
2013 Tatsuno Art Project, Tatsuno – Japon 2014
Villa Cardéron, Louviers 2015
Les iconoclastes, Yvetot
Expositions principales:
2018
Elbeuf – La Fabrique des Savoirs, L’arc-en-ciel des plantes, dans le cadre de La Ronde
2017
Rouen (FR) Abbatiale Saint-Ouen, De Visu
Aix-en-Province- Cité du livre, La maison
Bordeaux (FR)-Guyenne Art Gascogne, Incandescence
2016
Rouen (FR) Abbatiale Saint-Ouen , La mort se nourrit de fleurs
Le Havre (FR) Le portique , La traversée des apparences
Paris (FR) Area , Au retour du Jardin
Rouen (FR) Jardin des plantes , Le portrait des plantes
2015
Hangzhou (CH) Musée d’Art de CAA, INTER-YOUTH
Paris (FR) Yves Klein Archives, Kata – D’une lumière à l’autre
Louviers (FR) Musée de Louviers, D’une lumière à l’autre
2014
Gênes (IT) Villa Piaggio Castelletto, Maison Lumière
2013
Paris (FR) Area, Ignis fatuus
2012
Tatsuno (JP)
Musée Higashimaru, Tatsuno Art Project – Art and Memory
Kyoto (JP) Institut franco – japonais de Kansai, Inter:sections
2011
Rouen (FR) CHU, Sur le fil – œuvres du FRAC Haute-Normandie
Issy-les-Moulineaux (FR) Musée de la carte à jouer, IXem Biennale
Livres
L’arc-en-ciel des plantes Editions area, Paris, 2018
Comme un No.9 Editions area, Paris, 2017
Le portrait des plantes Au bon soin,d’Area, Paris, 2016
Sept contes, un arc-en-ciel Editions ACCSF, Canton, Chine, 2014
Napalm Editions Area, Paris, 2013
Spectre Editions Timeless, Toulouse, 2012
Péri scolaire de Bladé: Ateliers « prix Chronos » 2018
Pour la deuxième année lectrices de l’association « Lectoure à voix haute » et enfants du périscolaire Bladé de Lectoure se retrouvent pour des moments de partage et de lecture à voix haute. Cette fois ci nous « travaillons » en vue d’un débat (et lecture d’extraits) que nous enregistrerons à Radio Fil de l’eau autour des livres du Prix Chronos 2018
Marie Hélène, Anne, Lisa, Aurélia, Otsanna, Léa, Camille et Marie en plein débat
En lice:
Des vacances d’apache d’Alexandre Chardin
Les papés de Marseille de Véronique Delamarre Béllégo
Quatre de coeur deYaêl Hassan et Matthieu Radenac
pour en savoir plus: sélection prix Chronos 2018
Pierre Martot
Après une formation universitaire en psychologie, Pierre Martot exerce d’abord la profession de psychologue clinicien puis devient acteur en 1986. Au théâtre, il joue de grands rôles du répertoire tragique (Créon, Œdipe-Roi, Jason) ou dans des pièces d’auteurs (Ibsen, Brecht, Peter Handke…) Au cinéma, il tourne à plusieurs reprises sous la direction de Chabrol, Mocky, Philippe Garrel, Enki Bilal. Il est ensuite révélé au grand public par la série Plus Belle La Vie dans laquelle il interprète le rôle du capitaine de police Léo Castelli. En 2022, il signe une adaptation du Mythe de Sisyphe d’Albert Camus. C’est la première fois que ce texte est présenté sur une scène de théâtre. Le spectacle est salué par la critique. Pierre le reprend du 11 au 29 octobre 2023 au Lavoir Moderne Parisien.
Pour notre plus grand plaisir Pierre Martot revient pour la troisième fois à Lectoure.