« Lectures au jardin » dans le cadre de l’Eté photographique
Les 28 juillet et 20 aout LAVH a proposé des « lectures au jardin »
la première a eu lieu à la Cerisaie en présence de Stéphane Castet l’artiste exposant sur les lieux.
Nous avons lus plusieurs textes en rapport avec l’univers de son exposition, celui de l’enfance, dont un qu’il nous a envoyé pour l’occasion.
lecture-poétique-défi que nous avons relevé avec plaisir:
Ma tilde
celui ci est le signe dit a critique de l’alpha bête latin
et qui a dit a pazon d’en perdre son espagnol.
Ma tilde ne sait pas lire et écrire mais Mathilde se souvient des figues de bars en bars qui rient.
Ma tilde frôle pour la première fois le sol de Marseille
et laisse derrière elle ses souvenirs de petite fille .
Descendant les marches qui laissent la place de Lenche dans le dos,
elle se posa sur les quais du vieux port.
Scrutant les allées et ah venus des Huns et des apôtres elle aperçut un petit gars coiffé d’un béret portant un pantalon trop large et un pauvre marcel bleu qui s’apercevait de trop.
Dans sa main un sac de pas pieds blancs se balançait tel un tactac a qui il aurait manquait une boule.
De celui ci il en extripa un croissant qu’il se prêter a mettre a la bouche.
Quand tout a coup!
Ses yeux scrutant le fond de la mer, les sourcils plissés et d’un geste fort importun .
Il jeta son croissant en l’air!
Telle une semée.
De l’eau sortit une sardinette, la bouche huilé comme si seule la tête était prête a mettre en boite.
d’un gobage! D’un seul! Elle avala cette énorme croissant .
De se geste grave la sardinette hors de l’eau luisant telle une pervenche, se retrouva en forme de baleine de soutien gorge.
Puis, retombât en salto dans l’eau pour disparaître dans le vieux port.
Le petit gars , un sourire aux oreilles se retourna et croisa le regard de ma tilde et disparut dans la houle de monde qui jonchait les barges.
C’est deux puits que les pêcheurs du port plein de raisin, voit de temps en temps une lune qui ne se laisse jamais attrapait se baladait entre les bateaux de pêches.
Stéphane Castet 2017
Le 20 août, c’est dans le jardin du Centre Photographique qu’ont eu lieu les lectures.
L’ambiance surréaliste des travaux de Nicolas Miles Kahn et Richard Selesnik ont induit un choix de textes traitant de mondes étranges (I.Calvino), parfois proches de la dystopie (Ballard, Atwood). Les mondes imaginaires peuvent susciter la fascination, mais parfois aussi la peur….
Heureusement l’auditoire a repris pied dans une réalité sympathique, avec boissons rafraîchissantes et biscuits.