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Actualités de la catégorie Actualités générales

Exposition Brésil imaginaire

Vernissage de l’exposition de la Palette Lectouroise, association des peintres de Lectoure vendredi 28 novembre.

La diversité des sujets et des formes est au rendez vous, le point commun de la plupart des créations, c’est l’éxubérance de la couleur.

Annie Lacombre, présidente de la Palette et Jacqueline Marro, présidente de Lectoure à voix haute ont lancé l’ensemble de la manifestation « En Lomagne à l’heure du Brésil », avec le concours des lectrices de LAVH qui ont lu des extraits de Charrue Tordue, d’Itamar Vieira Jr, paru aux éditions Zulma dans une traduction de Jean Marie Blas de Roblès.

Rencontre avec Paula Anacaona

Samedi 29 novembre, à 17h30, nous recevons Paula Anacoana. Editrice, autrice, traductrice, c’est une brésilienne de Paris, trés active sur les sujets du post colonialisme, du féminisme et du regard porté sur les peuples autochtones. Un bel échange avec le public sur la culture afro brésilienne. après le moment magique proposé par les capoeiristes du Capoeira Art Maniac, la transition toute trouvée.

Rencontre animée par Guy Foulquié, c’était salle des Etats, au premier étage de l’Office de Tourisme de Lectoure.

Les Editions Anacaona, littérature métissée et brésilienne

Ateliers créatifs jeunes et familles

3 ateliers destinés aux jeunes mais aussi aux adultes sont proposés samedi 29 novembre et samedi 6 décembre à l’occasion des rendez vous de « la Lomagne à l’heure du Brésil », organisés par Lectoure à voix haute. Deux ateliers de création graphique par les plasticiens Marie Gauthier et Sébastien Strzelecki et un atelier d’initiation  la Capoeira proposé par le Capoeira Art Maniac. 

 

 

 

Carnets de voyages imaginaires.

Atelier de création graphique animé par Marie Gauthier.
Rendez vous samedi 29 novembre – de 10h à 13h

L’atelier est ouvert aux jeunes à partir de 10 ans et aux adultes. Le matériel est fourni, la participation est de 5€.

 

Initiation CAPOEIRA. Atelier Animé par Yann Laffuste
Rendez vous samedi 29 novembre – 15h à 16h30

L’atelier est ouvert aux adultes et aux enfants à partir de 6 ans, accompagnés par un parent. C’est gratuit.

 

Autour du monde amazonien

Atelier créatif de Sébastien Strzelecki
Rendez vous samedi 6 décembre – 15h à 16h

L’atelier est ouvert aux adultes et aux enfants à partir de 6 ans, accompagnés par un parent. Le matériel est fourni, la participation est de 5€.

 

Ces trois rendez vous sont ouverts sur inscription préalable par téléphone ou SMS au 06 77 74 20 67

Ils ont lieu Salle des Etats, au premier étage de l’Office de Tourisme de Lectoure.

Sébastien Strzelecki, artiste graffeur

Sébastien Strzelecki est un artiste peintre inspiré par le graffiti, la bande dessinée et la peinture moderne. Ses œuvres, aux couleurs vives et aux lignes dynamiques, expriment une énergie urbaine et une grande liberté créative.

Salle des Etats de l’Office de Tourisme, Il anime samedi 6 décembre à partir de 15h un atelier créatif « Autour du monde amazonien ». Inscriptions 5€. Réservation par SMS au 06 77 74 20 67 ou par mail à « lectoure-voixhaute @ orange.fr »

Ensuite il nous proposera une performance de création graphique en direct, inspiré par la musique de la forêt et les poèmes lus par Trudruá Dorrico Macuxi – gratuit

Trudruá Dorrico Macuxi

 

Autrice, docteure en littérature, Trudruá, issue du peuple Macuxi, est chercheuse en littérature autochtone. Elle a publié les œuvres « Je suis Macuxi et autres histoires » (Caos e Letras, 2019); Originárias (Companhia das Letrinhas, 2024); Temps de reprise (Autêntica, 2025). L’œuvre à laquelle elle participe, Apytama : forêt d’histoires (Moderna, 2024) a remporté le prix Jabuti, dans la catégorie Jeunesse. Elle parle français.

Elle interviendra à plusieurs moments :

  • Au Sénéchal lors de la projection du Film documentaire « La chute du ciel » le vendredi 5 décembre à 20h30.
  • Au moment de la performance artistique de Sébastien Strzelecki pendant laquelle elle nous fera entendre de la poésie indigène. 17h le samedi 6 décembre à la salle des Etats.
  • Pour échanger avec le public à la suite vers 18h le samedi 6 décembre à la salle des Etats.

L’atelier carnet de voyage imaginaire au Brésil

Faites vos bagages… destination: Brésil

Vous êtes plutôt plage de Copacabana ou rencontre avec les animaux de la forêt amazonienne ?

Marie Gauthier proposait ainsi samedi 29 novembre aux participantes de l’atelier de création graphique d’utiliser de nombreuses techniques et matériaux pour une création mélangeant dessin, aquarelle, collage, texte.
A chacune de choisir son voyage en se laissant porter par des photos  et  l’imagination. Un atelier intergénérationnel qui a beaucoup plu. 

Yann Laffuste, contra-mestre de Capoeira

On pratique la Capoeira dans le Gers. Yann Laffuste y vit et il y enseigne la Capoeira, cette danse sportive. En fait « pas seulement un sport ou une activité culturelle, mais un Tout, qui englobe … les questions sociales, des valeurs de partage et d’échange, d’amitié, des conceptions philosophiques liées à la liberté et à l’égalité, mais aussi religieuses voire ésotériques… »

Imprégné de culture brésilienne, il se rend fréquement dans l’état de Bahia où réside son père. 

Avec ses amis du club de Capoeira d’Auch, le Capoeira Art Maniac, il est venu assurer un atelier d’intiation intergénérationnel et une séance de démonstration samedi 29 novembre, réunissant un public curieux et qui a pour certains exprimé l’envie de s’y essayer. Peut être un prochain rendez vous à Lectoure?

C’était Salle des Etats, premier étage de l’Office de Tourisme

 

Laisse entrer la mer, un film de Claude Duty

19 octobre 2025, nous recevons le réalisateur Claude Duty venu présenter son documentaire Laisse entrer la mer. Dans le monde entier, la montée des eaux est devenue une menace croissante pour les communautés côtières et les zones basses. Inondations, tempêtes endommageant la digue, effondrement de falaises… En Normandie, le petit village de Quiberville-sur-Mer, à l’ouest de Dieppe, illustre parfaitement les risques du réchauffement climatique pour les villes et villages du littoral français.
Plutôt que de continuer à lutter avec du béton, la municipalité a finalement décidé de s’adapter en optant pour une approche inédite : se lancer dans une grande recomposition de l’espace en laissant entrer la mer dans les terres, quitte à déplacer ses habitations, son camping.

« C’est dans ce bungalow que j’ai tourné un de mes tous premiers films en 1967 avec les copains en 8mm… ». Le cinéaste Claude Duty adore Quiberville. Alors lui qui est un conteur d’histoires, (il a réalisé 35 courts métrages et 3 longs) se met au documentaire pour nous parler du camping déplacé, du bungalow disparu et de la façon dont les habitants vivent ce changement du littoral et acceptent de « laisser entrer la mer ».

 

 

 

 

 

 

 

 

La Piscine de Lectoure

La Piscine de Lectoure inaugurée en 1966 a obtenu le Label Patrimoine Architectural remarquable. Son implantation moderne s’inscrit harmonieusement au sein du paysage de la cité historique de Lectoure. Ce label a été obtenu grâce à l’action de l’ASPPL, Association de Sauvegarde de la Piscine Panoramique de Lectoure. A l’occasion des Journées du Patrimoine de Lectoure, Lectoure à voix haute est invitée à participer à la conférence animée par Francine Fort, parcourant l’histoire de la création de la piscine notamment à travers son architecture, Les lectures proposées par Maryse, Houda, Paulette et Marie Hélène étaient des témoignages de lectourois recueillis pour le dossier de labellisation, ais aussi de textes de la revue MICHEL dont le thème du numéro 8, se mouiller, était l’occasion d’entendre des témoignages autour de l’aquaphobie, vaincue par la fréquentation de la piscine.

Bifurquer ou ne pas bifurquer

Rencontre avec Solène Lemichez, ingénieure agronome dans le cadre du 15ème Festival Musique en Chemin. Ce beau festival de la Romieu invitait Lectoure à voix haute pour cette rencontre animée par Guy Foulquié avec des lectures par Marie Jo Saissac et Paulette Larrieu. Une lecture d’un texte manifeste de Stéphanie Maubé maire et bergère dans la Manche à propos de la loi Duplomb et lecture d’un texte de Martin Biber, philosophe autrichien qui écrit en 1920 autour de la subjectivité, une thématique qui interpelle Solène dans son travail au point de la prendre en compte dans sa méthode scientifique. Regarder un arbre depuis de nombreux points de vue permet de se poser les bonnes questions, en particulier dans le domaine de l’agro-écologie.

Stigmata, une expo de Philippe de Potestad

Juillet 2025, l’architecte et photographe Philippe de Potestad nous sollicite pour une rencontre autour de sont exposition Stigmata, qu’il présente cet été à La Romieu. Pendant l’entretien mené par Guy Foulquié avec l’artiste, dans la nouvelle salle conçue par Vers le Beau, les lectrices de Lectoure à voix haute lisent des extraits de Vallée du Silicium, d’Alain Damasio, choisis par Philippe qui parlent du « techococon », de la place prise par les réseaux sociaux, de l’aliénation et de l’enfermement qu’ils dénoncent, loin des paysages de l’Aubrac, même marqués par les clôtures et la rouille.

Photos, Luciana Pini

Mets au bec les Mots, festival de lecture dans l’Indre

Juillet 2025, Méobecq, petite commune de l’Indre, propose depuis quelques années des activités littéraires, initiées par Marie Christine Protaud. Accompagnée par un groupe de pas moins de 10 lectrices et lecteurs, un premier festival de littérature a lieu cet été qui accueille aussi Le Lire et le Dire, un groupe de Canteleu en Seine Maritime et Lectoure à voix haute. Maryse Strzelecki, Houda Anxionnaz, Paulette Larrieu et Guy Foulquié ont lu des textes de Blaise Cendrars, tiré de ses poésies de voyage, en particulier de la traversée transatlantique du Formose, vers le brésil. Comme un préambule à la manifestation prévue cet automne, La Lomagne à l’heure du Brésil.

 

Inauguration du jardin du Hountaner

Vendredi 6 juin 2025, nous avons participé à l’inauguration du Jardin du Hountaner à Lectoure, en invitant le public de tout âge à trouver les courts poèmes dissimulés dans les végétaux du jardin et à les lire à la personne de leur choix. Le jardin du Hountaner, une création à l’initiative du Pays Portes de Gascogne où les artistes ont pu mettre en valeur 5 cours d’eau souterrains qui rayonnent du rocher sur lequel est bâti Lectoure vers la plaine du Gers. Le Hountaner en occitan, c’est le fontainier ou dans le cas présent le sourcier.

A Olympe avec Joël Favreau

Dimanche 18 mai 2025 nous avons eu le plaisir de recevoir Joël Favreau , le guitariste de Georges Brassens pour un échange-lecture s’appuyant sur son livre « Quelques notes avec Brassens » et pour des chansons bien sûr.

Une « Chorale d’occasion » intergénérationnelle, entrainée par Julie Debes fut même crée pour l’occasion pour chanter avec sa participation :  Le temps ne fait rien à l’affaire et le refrain de Rejoindre ma belle.

Un moment très chaleureux et un public nombreux pour ce 4 ème RV « musique et lecture » au Haras d’Olympe.

Denis Infante pour le relais lecture de Rousse

La deuxième édition du relais Lecture de Lectoure à voix haute a eu lieu samedi 22 mars 2025.

La lecture intégrale de Rousse ou les Beaux Habuitantzs de l’Univers, de Denis Infante, a vu se succéder au micro 60 lecteurs pour des passages d’environ 3 minutes chacun. Des novices en lecture à voix haute, des lectrices et lecteurs chevronné.es, des très jeunes, des un peu moins… et même l’auteur pour lire les dernières pages avec beaucoup d’émotion, ces quatre heures de lecture au total ont été suivies par un public attentif. Certains l’avaient déjà lu, d’autres découvraient ce texte.

Un récit étonnant, qui met en scène une jeune renarde et tout un bestiaire qui parcourt le monde dévasté. Ce livre vibre sans plus aucun humain mais il vibre d’humanité. Un conte écologique, d’un monde d’après l’apocalypse qui nous interpelle sur le devenir de notre planète et nous mène à regarder autrement la nature et ses dégradations. Rousse est aussi une ode à l’entraide et à l’amitié, à la joie simple de la vie dans une nature retrouvée… »Rousse, jeune renarde, jeune vivante, jeune force, jeunes muscles, dansa au pied de vieux frêne… » 

Pour parler la langue des renards, l’auteur a modifié un peu la syntaxe en s’interdisant l’usage des articles définis. Une renarde, ça court vite, sa survie en dépend et ça n’a pas vraiment le temps de dire tous les mots. Alors la langue, simplifiéee des ses encombrants articles, elle aussi court plus vite, pour fuir la disparition des hommes et revenir au sang des coeurs, à la sève des arbres. « Rouge ou verte était sève de vivant. »

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Ca lui a plu, Christophe Mauriet dans Le Petit Journal du Gers 28 mars 2025

 

 

C’est l’arbre qui voit, Esmeralda Da Costa

Dans le cadre de l’été photographique de Lectoure en 2024, les expositions du projet Terra Nostra, donnent à voir des regards différents venus de nombreux pays. Pour cette lecture du samedi 27 juillet nous lisons autour de l’exposition de l’artiste portugaise Esmeralda de Costa, des extraits de romans populaires portugais. Ancienne Ecole Bladé, rue Danzas, à 16h. Entrée libre. Demandez le programme!

Trois jours à Marsolan

Formation à la lecture à voix haute

deux jours de stage les lundi 15 et mardi 16 juillet 2024 assurés par la comédienne Laetitia Brécy pour les groupes de lectrices (et un lecteur) venus de L’Isle Jourdain (Gers), de Méobec (dans le Berry) de Rimons (dans le Bordelais) de Canteleu (en Normandie)…et de Lectoure. C’est la mairie de Marsolan qui nous accueillait.

 

Un beau Rendez vous annuel qui, l’année prochaine pourrait bien se dérouler à Méobec dans l’Indre.

 

 

 



 

 

Une vraie journée d’été à Marsolan

Une belle journée de théâtre, de lecture, de joie et d’amitié s’est déroulée sur la terrasse des Marronniers de Marsolan ce mercredi 17 juillet. Les organisateurs l’avaient annoncé, c’était vraiment le début de l’été qui se jouait sur cette scène improvisée. Entourée par les tables dressées pour le banquet partagé, les 9 comédiens de la Cour des Miracles ont débattu la difficile question du jour : « Faut il manger pour vivre ou vivre pour manger ? ». S’appuyant sur de sérieuses références en la matière, comme Pierre Desproges ou La Fontaine, c’est avec beaucoup de conviction et d’enthousiasme que la bonne humeur s’est installée dans l’assistance, le secours de l’apéritif n’arrivant qu’après cette belle performance.

Cette production de l’association La Cour des Miracles, basée à Larroque Engalin a été mise en scène par la comédienne Laetitia Brécy. Elle sera prochainement accueillie dans d’autres charmants villages de Lomagne, Blaziert le 23 août à 19h, Larroque Engalin le 31 Août à 12h, viendront ensuite l’Isle Jourdain et Tournecoupe.

A Marsolan, après le partage des agapes, ce sont les histoires, chansons, lectures qui ont rythmé l’après midi dans une scène ouverte où les générations se sont mélangées, des enfants lisant avec des adultes ou donnant à entendre un rap bien balancé.

La journée s’est conclue avec les Histoires de Couples par les comédiens Laetitia Brécy et Sébastien Ehlinger, de la Compagnie à Pied d’œuvre, invités de l’association Lectoure à voix haute.

Une journée de partage pour bien débuter un bel été

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Lectures en avril 2024 – Antoine Choplin, Violaine Bérot

 

Les lectures en Avril, nouveau rendez vous annuel de Lectoure à voix haute proposent des rencontres avec des autrices et auteurs reconnus. Après Marie Hélène Lafon en 2023, cette année les invités de l’association sont Violaine Bérot et Antoine Choplin. Cinq Evènements ont eu lieu à Fleurance le 9 avril et à Lectoure les 12 et 13 avril 2024.

 

  • Rencontre Violaine Bérot à la librairie La Méridienne de Fleurance

  • Violaine Bérot a déjà vécu plusieurs vies. Ingénieure en informatique, elle publie son premier roman à 25 ans, puis quitte tout pour reprendre une ferme et élever des chèvres, un rêve d’enfant. «J’ai besoin de la montagne, d’être dehors avec les bêtes». Une vie sobre et rustique, physiquement difficile, qui lui paraît «luxueuse». La solidarité est importante, tout le monde se connaît, on vit du troc. « J’aurais continué si mon corps n’avait pas lâché.» Ce sera l’occasion de se remettre à écrire. Dans un geste radical, elle donne toutes ses bêtes pour «être libre». Installée en altitude, elle vit de l’écriture avec des récits brefs qui portent souvent plusieurs voix comme autant de styles, des témoignages rassemblés dans Comme des Bêtes ou Tombée des Nues, récits tranchants, révélateurs des travers de la société et des préjugés que nous véhiculons tous. Violaine Bérot vit en Ariège, c’est presqu’en voisine qu’elle vient à Fleurance pour une rencontre avec le public, accueillie par Julie Têtue, de la librairie La Méridienne le 9 avril 2024.

  • Livres choisis au hasard des rayons de la Méridienne par Violaine Bérot avec ses annotations.

Rencontre avec les éditions Buchet Chastel

Les auteurs invités cette année ont le même éditeur : les Editions Buchet Chastel et Lectoure à voix haute a souhaité inviter leur éditrice, Pascale Gautier, elle-même autrice venue parler du travail de l’éditeur lors d’un débat sur les relations entre auteurs et éditeurs : « écrire, éditer, comment ça marche ? ». Caroline Sers, autrice lectouroise qui a elle-même été éditée chez Buchet Chastel complétait le plateau de la rencontre le 12 avril 2024, modérée par Guy Foulquié.

 

Lecture du Héron de Guernica par la comédienne Gaëlle Olsen

Si les auteurs invités ont lu eux-mêmes lors des différentes rencontres, le programme de ces Lectures en Avril était complété par une lecture salle de la Comédie à Lectoure, donnée le 12 avril 2024 par la comédienne Gaëlle Olsen, avec des extraits du roman d’Antoine Choplin, Le Héron de Guernica.

A Guernica, en avril 1937, le jeune Basilio passe son temps dans les marais à peindre des hérons cendrés, alors que la population fuit dans la crainte de l’arrivée des Nationalistes. Le jour même du bombardement, le 26 avril, il cherche à rendre le frémissement invisible de la vie, dans les plumes d’un oiseau…

Gaëlle Olsen, comédienne, auteure, metteuse en scène, nous a donné à voir sa sensibilité et son énergie avec sa pièce La femme changée en renard. En se livrant à l’exercice de la lecture du « Héron », elle trouve à appliquer une démarche qui lui est chère : dans le brouhaha du monde, elle tend l’oreille au chuchotement des drames intimes.

 

Rencontre avec Antoine Choplin 

S’il est diplômé d’HEC, Antoine Choplin a remisé depuis longtemps ses costume cravate. Il a troqué les chiffres pour les lettres et vit dans les Alpes, où il concilie son travail d’auteur, ses activités culturelles et sa passion pour la marche en montagne. D’un livre à l’autre, ses récits rencontrent des évènements appartenant à la grande histoire, conférant à ses personnages une dimension tragique qui nous touche profondément. Ainsi de Le héron de Guernica, une histoire très banale de peinture, de nature et de quiétude, si ce n’est qu’elle se déroule…en avril 1937. Ainsi d’ Une forêt d’arbres creux où l’art du dessinateur tchèque Bedřich Fritta nous est révélé à Terezin…La rencontre a eu lieu le 13 avril 2024 à la Médiathèque de Lectoure, modérée par Guy Foulquié.

 

Lectures croisées Antoine Choplin – Violaine Bérot 

Nos deux auteurs ont en commun une vraie connaissance de la montagne. Un sujet abordé lors des rencontres et illustré par des lectures, en particulier lors de cette séance particulière de lectures croisées, exercice auquel ils ne s’étaient jamais livré ensemble, chacun, lisant des textes de l’autre. La lecture a donné lieu ensuite à une discussion avec le public, Salle des Etats de l’Office de Tourisme de Lectoure le 13 avril 2024.

Relais Lecture Mars 2024

Vaincre à Rome de Sylvain Coher

Le 2 mars 2024, 60 lectrices et lecteurs (dont 50 ne lisant pas pour l’association) se sont succédés pour lire le livre de Sylvain Coher « Vaincre à Rome ». Trois heures de lecture, plus que le temps qu’a duré le marathon d’Abebe Bikila du 8 septembre 1960, puisque l’ancien berger éthiopien  l’a gagné, pieds nus, en 2h 15′ et 16″.

A la surprise de tous en 1960 l’éthiopien Abebe Bikila alors soldat de la garde impériale de Haïlé Sélassié, sélectionné en remplacement d’un athlète blessé gagne à Rome le marathon olympique de 1960.

Cette victoire a une portée politique : non seulement il est le premier médaillé olympique d’Afrique noire mais l’évènement se produit près d’un quart de siècle après l’invasion de l’Ethiopie par l’Italie.

Dans son livre Vaincre à Rome, Sylvain Coher nous fait vivre cette course dans un récit introspectif de l’athlète.

Free to Run

Cette journée « sportive » s’est poursuivie par la projection au cinéma Le Sénéchal du film Free to run. Ce documentaire s’appuie sur le récit de Kathrine Switzer qui a marqué l’histoire de ce sport en étant la première à participer officiellement au marathon de Boston en 1967. Et ce, grâce à un malentendu sur son nom confondu avec celui d’un homme et malgré la résistance des commissaires de course.

 

 

 

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Karl Ove Knausgaard

 

 

Karl Ove Knausgaard naît en Norvège en 1968. En 2009, il entame la publication d’une entreprise autobiographique de 4000 pages, parue en six volumes, intitulée Min Kamp – mon combat – dans laquelle il raconte tout de sa vie, absolument tout, et qui va lui valoir une reconnaissance internationale. C’est l’oeuvre d’un homme qui se bat avec l’existence sans aucun héroïsme, qui mène un combat banal, dénué de toute idéologie. « En me lisant, les gens ont commencé à songer à leur propre vie. Peut-être parce qu’on a vécu la même chose, à l’âge de 16 ans – qu’importe qu’on soit garçon ou fille, que l’on vive en banlieue parisienne ou dans les forêts norvégiennes. Les désirs, les expériences, les façons de voir le monde sont les mêmes. » A la différence près que cet adolescent deviendra plus tard écrivain.

Les Inuit en images et en contes

 Conférence spectacle écrit et interprété par Céline Espardellier

Cette conférence spectacle présente la culture inuit à travers des thématiques emblématiques, chacune illustrée d’images projetées en diaporama et accompagnée d’un compte traditionnel. Cette approche multiple permet un large panorama de cette culture profondément liée à son environnement, une approche tout à la fois concrète, sensible et intime.

La conférence montre les liens existants entre culture ancestrale et vie moderne, entre tradition et adaptation. Les thématiques abordées sont en permanence interaction des unes enrichissant les autres des comptes en étant un carrefour naturel. Le voyage fera aussi découvrir la musicalité de la langue inuit des champs et dans ce tambour et une démonstration de chant de gorge.

4 petits contes inuits

 
« Ullaakut ! Bonjour ! Ullaakut, c’est comme ça qu’on dit bonjour dans ce pays. Ce pays où nous vous emmenons en voyage ! »
Ces Contes venus du fond des temps nous parlent du peuple Inuit, du grand froid, des ours blanc, des phoques, des caribous…
Des histoires très anciennes, du temps ou les hommes et les animaux vivaient ensemble.
    Avec Céline Espardellier et Catherine Labit

 Marie Hélène Lafon

 

les 20 et 21 avril 2023

deux jours avec Marie Hélène Lafon

Quatre Rendez Vous

 jeudi 20 avril

17h30 : Rencontre et lecture par elle-même à propos de l’ensemble de son œuvre

médiathèque de Lectoure / Modérateur : Guy Foulquié

(entrée libre)

 21h : Lecture musicale « George et Gustave »

Lecture d’extraits de la correspondance George Sand et Gustave Flaubert. Alain Fleury et Karine Preterre de la Compagnie Alias Victor et Sylvain Rullier au violoncelle.

Echange avec Marie Hélène Lafon à propos de sa « passion » pour Flaubert et de son livre éponyme.

Salle de la comédie / Modérateur : Guy Foulquié

entrée: 10 €

vendredi 21 avril

17h30 A la librairie La méridienne de Fleurance : Signature suivie d’une Rencontre et lecture par l’auteur à propos de son dernier livre « Les sources ». modératrice : Julie Tétue

Sur réservation à la librairie La Méridienne / 05 42 54 59 62 / librairie.lameridienne@gmail.com

21h  ALPHONSE, UNE HISTOIRE D’AMOUR porté à la scène par André le Hir

Porter les textes de Marie-Hélène Lafon à la scène, c’est d’abord recevoir en plein ventre une écriture qui vous ébranle, puis donner, se donner, s’abandonner à une parole rare et singulière, qui touche au cœur, à l’infinité du cœur… c’est prendre le risque de se perdre dans ce que nous avons au plus profond, qui nous vient, nous revient d’avant même la conscience de ce que nous sommes.

Dans ce texte épique et bouleversant, Marie Hélène Lafon donne la parole à ceux qui l’ont perdue, ou ne l’ont jamais eu, ou n’ont jamais pu ou su la prendre. De leur silence nait une parole poétique et théâtrale, de l’ordre du sacré peut-être. André Le Hir

La scie, reine d’un soir

 

 

 

Un beau moment pour les 45 personnes venues écouter des lectrices de Lectoure à voix haute des poèmes de Rimbaud, Prudhomme, Garcia Lorca, Anna de Noailles, Jean Baptiste Clément et Musset accompagnées à la scie musicale mais aussi à la flute de Pan et au violon.

 

Tout cela dans la salle des mariages avec les portes fenêtres ouvertes sur le balcon et paysage … une parenthèse de légèreté !

 

 

 

 

      

La pensée indienne / Philippe Buisine

  • Philippe Buisine a abordé le contenu et l’histoire de la pensée indienne des premiers textes du VEDA ( « vision » ou « connaissance »)  qui, selon la tradition, ont été révélés aux sages indiens nommés  RISHI, jusqu’à l’hindouisme contemporain en passant par le Bouddhisme. Cette  « connaissance révélée »  a été transmise oralement de brahmanes à brahmanes au sein du védisme, du brahmanisme et de l’hindouisme jusqu’à nos jours. Lecture par des lecteurs de LAVH de textes extraits :
    – du RIG-VEDA : collection d’hymnes (sūkta) sacrés ou encore d’hymnes de louanges de l’inde antique composés en sanskrit védique
    – des UPANISHAD :  ensemble de textes philosophiques qui forment la base théorique de la religion hindoue.
    – de la  BHAGAVAD-GITA   écrits fondamentaux de ‘hindouisme souvent considéré comme un « abrégé de toute la doctrine védique »

Lecture au Centre d’art et de photographie

 

 

 

 

Une cinquantaine de personnes étaient présentes pour entendre les textes de Candice Moise qui scénographe et facteur de masques de scène étudie également les masques traditionnels. Ses textes étaient en rapport avec sa thèse de doctorat en ethnoscénologie à propos des masques traditionnels populaires sur le continent européen. Ils illustrent les photographies de Yannick Cormier dans le livre Tierra Mágica  prises lors de carnavals du nord ouest de l’Espagne et du nord du Portugal, exposées jusqu’au 7 mai au Centre d’art et de photographie de Lectoure.

 

 
 
 
 
Paulette, Christine, Marie Hélène, Gisèle, Marcel et Godelieve (qui lisait des passages en espagnol, une des deux langues dans lesquelles les textes ont été écrits)

 

Caroline Sire

Conter, pour moi, est un chemin de rencontre, porteur d’une espérance : reconquérir l’esprit d’enfance. Chemin fraternel. Conter c’est aussi un espace de son, de mouvement.

Un lieu magique, un espace de dialogue entre l’image scénique et les images évoquées, vibrantes, des mots et du chant.

Formée à la danse classique et contemporaine, au chant médiéval et sacré, Caroline a appris le chant traditionnel en Irlande. Elle découvre l’univers du conte avec Abbi PATRIX à l’occasion de la création du spectacle L’Errance de Grainne. Après un second prix au concours de Chevilly Larue en mai 1992, elle intègre La Compagnie du Cercle pendant quatre ans.

​En 2005, elle découvre le travail du Théâtre du Mouvement dans le cadre des Masterclass du Labo de la Maison de Chevilly Larue. Elle approfondit sa pratique de la théâtralité du mouvement avec Yves MARC à travers plusieurs stages. En 2007, ils travaillent ensemble à la création du spectacle Sept pour un Secret. Cette collaboration s’est poursuivie depuis à travers d’autres spectacles.

Elle a participé à des émissions de télévision (La Porte Enchantée – Arte) ou de radio (La Nuit est à Vous de Noëlle BRÉHAM – France Inter), des enregistrements, des créations comme L’Épopée de Fionn Mac Cumhaíll ou Le Nez au Vent, hommage à son grand-père, le parfumeur François COTY.

Elle est également auteur (sociétaire de la SACD) et publiée chez Les Editions SYROS.

 

Lors du 9ème festival Lectoure à voix haute en juillet 2023, Caroline Sire interprètera un spectacle dont elle est également l’auteure :

LE SECRET DE SVANHILDE
Théâtre-Récit / Légende nordique / Tous publics (à partir de 8 ans)
Écriture et Jeu : Caroline SIRE / Mise en espace : Yves MARC / Bande son : Lionel VICTOIRE et Jean-Luc PORTALIER / Scénographie : Philippe SICARD
 
Programmé Mercredi 19 juillet à 15h. Salle de la Comédie à Lectoure – Prix d’entrée 8 et 6€
adultes et enfants à partir de 8 ans.

 

Sébastien Cagnoli

Né à Nice en 1976, Sébastien Cagnoli écrit et traduit depuis l’enfance, professionnellement depuis 2001, à plein temps depuis 2010.
En tant que traducteur, il s’est distingué notamment dans les domaines finnois (de la poésie expressionniste d’Uuno Kailas aux romans contemporains de Sofi Oksanen) et anglais (de A.E. Housman à Philip Ridley).
Diplômé de Centrale Nantes (ingénieur généraliste) et des Langues O’ (master de recherche en langues, cultures et sociétés du monde), il a publié de nombreux travaux sur les littératures ouraliennes – en particulier la littérature komie, dont il a traduit des poèmes et pièces de théâtre d’écrivains classiques et contemporains.
Son poème épique Espars, qui introduit la notion de mètre irrationnel, vient de paraître aux éditions du Ver à Soie.

Jean Paul Bénec’h

Histoire de la Grande Pêche à Terre-Neuve

 

 

 

Durant cinq siècles des milliers de marins ont traversé l’Atlantique pour aller traquer la morue sur les bancs de Terre-Neuve, du Labrador et du Groenland, une ressource que l’on pensait inépuisable…et pourtant…la surpêche est là, et les leçons vaines !

 

 

Jean-Paul Bénec’h embarqué dans les années soixante sur le « Commandant Bourdais » aviso d’assistance à la Grande Pêche a côtoyé ces pêcheurs hors normes.

Il s’attache à maintenir vivace le souvenir de leur terrible métier, ce qu’ils ont enduré pour simplement gagner leur vie, nourrir leurs familles et ainsi fait vivre leur histoire vieille de plus de cinq siècles pour:

 

Evoquer cette formidable épopée, une aventure humaine, historique, économique d’une importance considérable.

Raconter ce « Grand Métier » qui depuis le XVI° siècle jusqu’à nos jours a amené ces marins à affronter tous les dangers dans des conditions extrêmes pour exercer  » l’un des pires métier qui soit ».

Entretenir leur mémoire et surtout rendre hommage à ces Terre-Neuvas aussi nommés les  »bagnards de l’océan‘‘.

 

 

Catherine Poulain

Catherine Poulain est née à Barr, près de Strasbourg, en 1960. A 20 ans elle part à Hong Kong, où elle trouve une place de barmaid et commence à prendre des notes. Poussée par ses envies de grands espaces et d’expériences, on la retrouve en Colombie britannique, au Mexique, Guatemala, États-Unis… en tant qu’employée dans une conserverie de poissons en Islande, sur les chantiers navals aux U.S.A., ouvrière agricole au Canada, pêcheuse pendant dix ans en Alaska. De retour en France, elle est tour à tour saisonnière, bergère et ouvrière viticole, en Provence et dans les Alpes de Haute-Provence.

Elle vit actuellement dans le Médoc.

Invités au festival 2023 « Grand Nord »

Catherine Poulain pour son livre Le grand Marin / rencontre et lecture par l’autrice

 

 

 

 

 

Jean Paul Bénec’h pour une conférence à propos de l’Histoire de la pêche à Terre Neuve

Embarqué dans les années soixante sur le « Commandant Bourdais » aviso d’assistance à la Grande Pêche Jean Paul Bénec’h a côtoyé ces pêcheurs hors normes.

Il s’attache à maintenir vivace le souvenir de leur terrible métier, ce qu’ils ont enduré pour simplement gagner leur vie, nourrir leurs familles et ainsi fait vivre leur histoire vieille de plus de cinq siècles.

 

 

 

 

Sébastien Cagnoli, traducteur du finnois et du Komi chercheur dans le domaine des langues orientales

rencontre-lectures sur ses traductions de romans finlandais et lecture poétique en komi (et français)

 

 

 

 

La compagnie « La patte de lièvre » pour :

« 4 petits contes inuits »

« Ullaakut ! Bonjour ! Ullaakut, c’est comme ça qu’on dit bonjour dans ce pays. Ce pays où nous vous emmenons en voyage ! »
Ces Contes venus du fond des temps nous parlent du peuple Inuit, du grand froid, des ours blanc, des phoques, des caribous…
Des histoires très anciennes, du temps ou les hommes et les animaux vivaient ensemble.
Avec Céline Espardellier et Catherine Labit

 

 

 

La compagnie « Par dessus les toits » pour:

une Conférence-lecture « les Inuits en images et en contes » / pour un public adulte et jeunes  

Cette conférence contée présente la culture inuit à travers des thématiques emblématiques, chacune illustrée d’images projetées en diaporama et accompagnée d’un conte traditionnel.
Cette approche multiple permet un large panorama de cette culture profondément liée à son environnement, une approche tout à la fois concrète, sensible et intime, montrant les liens existants entre culture ancestrale et vie moderne, entre tradition et adaptation.
Ce voyage fera aussi découvrir la musicalité de la langue inuit, des chants et danses au tambour et des chants de gorge.

Avec Céline Espardellier
Production Cie Par-dessus les toits
Tout public à partir de 8 ans
Durée 1h15

 

 

Le monde merveilleux des légendes nordiques :

 

Lecture et musique (piano et voix) en partenariat avec « Les nuits musicales en Armagnac » : adaptation de Peer Gynt l’œuvre d’Edvard Grieg pour un public famille

Atelier de dessin en amont avec projection lors du spectacle.

 

 

 

 

 

 

Conte : « Le Secret de Svanhilde »

par la comédienne Caroline Sire de la Compagnie Vortex pour un public famille, à partir de 8 ans

Un Roi, une Reine. Sept garçons. La Reine désire une fille au point de laisser ses fils partir avec les cygnes sauvages. La petite fille naît. Ses frères, changés en oiseaux, disparaissent…

Quatorze ans plus tard Svanhilde apprend le secret et part à la recherche de ses frères.

 

 

 

Le réchauffement climatique en arctique

 Exposition à la médiathèque de Lectoure :
Une exposition trilingue (français, anglais et inuktitut) qui présente les impacts des bouleversements climatiques dans l’Arctique, proposée par l’association Inuksuk.
Venue de Céline Petit ethnologue, conférencière,  pour aborder le sujet de l’exposition et proposer un atelier familial d’inuktitut (langue des Inuits).

 

 

 

 

Lectures au voisinage du cercle polaire

  • 8 moments de lectures à voix haute de 32′ de : Jorn Riel, Marie Vingtras, Jack London, Anita Conti, Jean Recher, Katja Kettu, Herbjørg Wassmo, Paasilina… et beaucoup d’autres…

 

 

 

 

 

 

André Le Hir

Brestois, il quitte le Finistère pour des études de Lettres Modernes à Rennes, et après une licence, intègre la première promotion de l’école du Théâtre National de Bretagne. Metteur en scène, acteur, chanteur et musiciens (autodidacte) ses aventures artistiques le mèneront à Marseille, puis Toulouse, Grenoble, aujourd’hui Lectoure, avec des haltes théâtrales à Moscou (Yuri Projgrbnitchko), Buenos Aires (Théâtre Organic )… Acteur,  il travaille sous la direction de Jean Vincent Briza, Chantal Morel, Guillaume Paul, Hubert Colas, Isabelle Pousseur, Sébastien Bournach, Franck Dimench, Vincent Rouche, Blandine Pélissier… Il met en scène L’amante anglaise de Marguerite Duras, Déjeuner chez Wittgenstein de Thomas Bernhard Promenade autour de Nathalie Sarraute, Premier amour de Beckett … Il accompagne plusieurs auteurs en lecture à voix haute ( J.M.G. Le Clézio, Jean-Marie Laclavatine, Gilles Lapouge, Pascal Quignard, Ludovic Janvier…).Son parcours théâtral le conduit aujourd’hui à travailler plus spécifiquement sur les écritures contemporaines (Mauvignier, Lagarce, Janvier… et Marie-Hélène Lafon).

 

 

Sylvain Rullier

Sylvain Rullier commence la musique à l’âge de 4 ans par l’étude du piano pendant dix ans. Fasciné par les instruments à cordes frottées, il étudie le violon avec Stéphanie Pons et Céline Lesage, puis rentre dans la classe de Clara Cernat au Conservatoire de Toulouse. Passionné de musique baroque, il intègre en 2013 le département de musique ancienne du CRR de Toulouse en violoncelle baroque, dans la classe de Tormod Dalen, puis de Mathurin Matharel. Il étudie également la viole de gambe auprès d’Anne Gaurier-Colliard. Éclectique et curieux, il se produit dans différents ensembles allant de la renaissance au contemporain en passant par le rock et les musiques du monde (Ensemble Zoroastre, Rockbox, Sleepers Underground, Orchestre de Chambre de Toulouse, Carré de Coeur, Ensemble Allegoria, Ysaëm, Orchestre Elysium…). Il enseigne le violon, le violoncelle et la formation musicale dans différentes structures notamment au CRR de Toulouse.

Marie Hélène Lafon

Marie-Hélène Lafon est professeure de lettres classiques à Paris.

Elle commence à écrire en 1996, à 34 ans. Son premier roman « Le soir du chien » (2001) est récompensé par le prix Renaudot des lycéens en 2001.

Sa nouvelle « Alphonse » sera publiées l’année suivante dans le recueil « Liturgie » (2002), récompensé par le prix Renaissance de la Nouvelle en 2003.
Lauréate de nombreux prix, Marie-Hélène Lafon obtient le Prix du Style 2012 pour « Les Pays » et le Prix Goncourt de la nouvelle en 2016 pour « Histoires ». Elle reçoit le Prix Renaudot 2020, pour son roman « Histoire du fils ».
Depuis son premier roman Marie Hélène Lafon n’invente rien, son dernier livre « Les sources » est encore plus inspiré de sa propre histoire. Son département d’origine, le Cantal, et sa rivière, la Santoire, sont le décor de la majorité de ses romans.

 

Lectoure dans la littérature

Victor Hugo, André Gide, Maurice Druon, Jean Raspail, Alexandre Dumas, Jeanne Alleman…ils sont tombés sous le charme des demeures aux pierres blanches et préservées de la cité au long passé d’histoire, parfois sans d’ailleurs y être venus, sur la seule foi de sa notoriété.

Ont été évoqués tous ces personnages fantastiques de la littérature et de l’histoire de France vue depuis Lectoure : la bohémienne Esméralda, Gide et ses amis en admiration devant la fontaine Diane, le baron de Lectoure se battant en duel avec un corsaire du roi, les juifs de Lectoure, le comte d’Armagnac écrivant à Jeanne d’Arc, et puis enfin, un couple impossible au temps de la guillotine, un Roméo et Juliette lectourois, imaginés par la petite nièce de Bladé.

Michel Salanié a présenté chacun des textes et les a situé dans leur contexte et leur époque, accordant une attention particulière à l’autrice Jeanne Alleman. Celle-ci en effet a noué des liens privilégiés avec Lectoure: Petite-nièce du poète et conteur Jean François Bladé, c’est sous le nom de Jean Balde qu’elle a écrit une œuvre sensible et poétique à une époque où, à l’instar de George Sand, écrire sous le nom d’une femme était mal considéré. 

le 10 fevrier 2023 / fréquentation: une centaine de spectateurs

Sandrine de Borman et Marine Lafon

Les deux créatrices du livre le Tarot des plantes sauvages (Editions Tana) nous emmènent en balade sur le chemin du Petit Musée des Plantes Sauvages Comestibles de Berrac.

Herboriste et poétesse, Marine Lafon vit en pleine Nature sauvage en contact quotidien avec les plantes qu’elle décrit dans ce livre. Au service de la rencontre entre les êtres humains et les êtres végétaux, elle transmet son approche sensible et intuitive des plantes médicinales à travers des formations en présentiel ou en ligne. Par ses créations végétales, elle souhaite ouvrir chacune et chacun à l’émerveillement pour les mondes sauvages qui nous entourent. 

Artiste, géopoète, Sandrine de Borman s’immerge dans des lieux naturels de par le monde : elle y crée herbiers poétiques ou carnets de voyages botaniques, traces de ses rencontres avec l’univers végétal. Elle élabore des techniques originales et écologiques d’empreintes qui révèlent la singulière essence de chaque plante ; pour ce livre elle utilise l’oshi-zomé où l’herbe pressée exprime ses structures et ses principes actifs en une empreinte toute en finesse.

Marine Lafon et Sandrine de Borman, artiste et géopoète, participent le 20 juillet à 11h30 à la randonnée au Petit Musée des Plantes Sauvages et Comestibles à Berrac ; des poèmes de Marine seront lus devant les plantes sauvages ;  rencontre lors de l’apéro et du pique-nique qui suivront. Cette matinée est co organisée avec l’association Berrac Village Gersois.

La Cueilleuse sauvage, le site de Marine Lafon

Ars Herbarium, le site de Sandrine de Borman

Histoire sport et citoyenneté

 

Exposition interactive accrochée durant les mois de juin et juillet dans la salle des pas perdus de l’hôtel de ville de Lectoure.

 

La CASDEN partenaire premium des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, à initié ce programme « Histoire sport et citoyenneté » pour soutenir la promotion du sport à l’école et des valeurs de l’olympisme, proposer un récit exceptionnel sur 25 ans d’histoire autour des sportives et sportifs d’exception. Ce programme, qui intègre le volet héritage des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, est placé sous le haut patronage de Monsieur Emmanuel Macron, président de la République et bénéficie du label Olympia de culturel décerné par Paris 2024

https://casdenhistoiresport.fr/

Juin et juillet dans la salle des pas perdus à l’Hôtel de ville

Olivier Saladin

Olivier Saladin entame une carrière de comédien au Théâtre des Deux Rives à Rouen puis entre dans la troupe des Deschamps dirigée par Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff. Il joue dans Lapin-Chasseur, Les Pieds dans l’eau, Le Défilé, Les Précieuses Ridicules. Et est Monsieur Saladin dans les Deschiens sur Canal + de 1993 à 2000.

Au théâtre, il a joué Oncle Vania de Anton Tchekhov mis en scène par Alain Bézu ainsi que la Nuit des Rois de Shakespeare, Une visite inopportune de Copi, mise en scène de Yann Dacosta, Violette sur la Terre de Carole Fréchette, mis en scène par Maxime Leroux en tournée puis au Théâtre 13 en mai 2006. En 2008 Les Amoureux de Carlo Goldoni mise en scene de Gloria Paris. Il joue avec François Morel dans Bien des Choses, mis en scène par François Morel, et Ancien Malade des Hôpitaux de Paris de Daniel Pennac mis en scène par Benjamin Guillard, nommé aux Molières.

Au cinéma il a joué dans Le Colonel Chabert d’Yves Angelo, Bienvenue chez les Rozes de Francis Palluau, Bienvenue au Gîte de Claude Duty, Les Poupées Russes de Cédric Klapish, Apnée de Jean-Christophe Meurisse et Oranges Sanguines du même réalisateur sélectionné à Cannes 2022.

A la télévision, on a pu le voir dans la série Boulevard du Palais, Le Cri d’Hervé Basle, la Promeneuse d’Oiseaux de Jacques Otmezguine, Marie Besnard de Christian Faure, Un Amour à Taire de Christian Faure…La bonne Conduite de Arnaud Bedouet.

Lecture musicale: « Sport et autres divertissements » d’Erik Satie avec le pianiste Philippe Davenet, jeudi 23 à 18h30

Rencontre et lecture à propos du navigateur et écrivain Bernard Moitessier jeudi 23 à 21h

Bruno Putzulu

 

Après une formation au conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, entre comme pensionnaire à la Comédie-Française où il restera 12 ans.

Au théâtre il a joué dans 27 pièces dont :

  •  « En attendant Godot » de Samuel Beckett
  • « Georges Dandin » de Molière 
  • – « Ruzzante » de Angelo Beolco
  • « Caligula » de Albert Camus
  • « Votre Maman » de Jean-Claude Grumberg
  • « 12 hommes en colère » de Reginald Rose
  • « les Ritals » de François Cavanna

Au cinéma et à la télévision il a tourné dans 60 films avec entre autres Bertrand Tavernier, Jacques Audiard, Jean-Pierre Améris, Olivier Peray, Jean-Luc Godard, Jean-François Richet, Antoine De Caunes, Jean-Charles Tacchella, Michel Boujenah, Serge Lalou, Claude Berri, Brice Cauvin, Jean-Marc Moutout, Jean-Pierre Mocky, Florent Emilio Siri, James Ivory, Stéphane Giusti, Sophie Blondy, Gerard Jourd’hui, …

Bruno a été césarisé en 1999 pour « Petits désordres amoureux » d’Olivier Peray.

Il est en ce moment en tournée théâtrale avec Les Ritals, adaptation qu’il a faite du roman de François Cavanna.

Il tourne pour TF1 dans la série « Ici tout commence ».

Déjà présent en 2021, il revient cette année lire des chroniques qu’il a écrites pour « L’équipe » à propos de football et de boxe thaï.

samedi 23 juillet à 21h au jardin des Marronniers

 

 

 

 

 

Fanny Wallendorf

Ecrivaine, née dans l’Aube, Fanny Wallendorf se consacre à l’écriture depuis toujours.  « L’Appel » publié chez Finitude en 2019 a été un beau succès de librairie, il a obtenu plusieurs prix dont le Jules Rimet. Son dernier livre :  « Les Grands Chevaux » (2021) a été en lice pour le Prix Spiess et paraîtra en poche chez J’ai Lu à la rentrée littéraire de septembre 2022. Le troisième roman est à paraître en janvier 2023 (chez Finitude comme les précédents) le suivant est en cours d’écriture. Fanny Wallendorf dit avoir rencontré par hasard la traduction littéraire et avoir consacré cinq ans de sa vie à traduire la Correspondance de Neal Cassady qui a rencontré un beau succès. Elle a également traduit Raymond Carver et Phillip Quinn Morris.

Rencontre et lecture par Alain Fleury , mercredi 20 juillet  / 17h / au jardin des Marronniers

Magyd Cherfi

Magyd Cherfi est né à Toulouse le 4 novembre 1962. Il passe son enfance à Toulouse.

Dès le lycée, il écrit des scénarios de films amateurs. En 1981, il participe à la création de l’association Vitecri pour la promotion des cultures de banlieues. Cette association produira des courts métrages vidéo, des pièces de théâtre, et toutes formes de spectacles vivants et donne naissance au groupe Zebda.

Chanteur et parolier de Zebda, groupe issu des quartiers nord de Toulouse, Magyd vit une aventure humaine où chaque membre s’est frotté aux doutes de la question politique, aux contradictions de l’engagement et de sa traduction artistique. Ils publieront six albums entre 1992 et 2015. En solo, Magyd est l’auteur-compositeur et interprète de deux albums Cité des Etoiles (2004) et Pas en vivant avec son chien (2007).

Magyd est aussi l’auteur de deux recueils de nouvelles, parus aux Editions Actes Sud. Le premier, Livret de famille, publié en 2004 révéla un talent de conteur inédit, confirmé par La Trempe en 2007. Magyd Cherfi y explore les thématiques liées à la vaste question de l’identité.  Une écriture vive, poétique, et un ton souvent ironique font de ces textes des récits percutants et tendres. Son nouveau récit  « Ma part de gaulois » est sorti le 17 août 2016, toujours chez Actes Sud,  en lice pour le prix Goncourt 2016.

Il sort son troisième album Catégorie Reine en avril 2017,  produit par sa propre structure de production indépendante LKP, et part pour une tournée nationale mise en place par le tourneur toulousain Bleu Citron.

Le 19 août 2020 il sort « La part du Sarrasin » chez Actes Sud, suite directe de son précédent ouvrage Ma part de Gaulois.

Rencontre et lecture par lui même de son témoignage dans la revue Panard « Une jeunesse sur rectangle vert »: dimanche à 18h à l’ancienne école Bladé

Laetitia Brecy

Comédienne et metteuse en scène. Elle débute sa carrière dans différentes compagnies auprès de metteurs en scène comme Hélène Darche, Christophe Thiry, Véronique Boutonnet, Gérald Dumont. Près de 1000 représentations de pièces essentiellement classiques en tournée en France, au festival d’Avignon et en Italie. En 2015, elle créé sa propre compagnie, A pied d’oeuvre, basée dans le Gers. Deux créations notables sillonnent actuellement la France, un cabaret poétique sur les lettres à Lou d’Apollinaire et un spectacle jeune public sur la citoyenneté. Son travail met en scène le merveilleux de l’être humain, interrogeant ses croyances, et sublimant sa poésie. Elle travaille également avec des enfants ou des adultes amateurs pour des formations à l’art dramatique lors d’ateliers, de stages ou de mise en scène de spectacles.

 Laetitia anime depuis les premières éditions de Lectoure à voix haute des formations de lecteurs. Elle assure la mise en place de représentations par les lecteurs amateurs au fil de l’année et la scénographie de la soirée Cabaret.

Lecture « carte blanche à Victor dans la ville » samedi 24 juillet 21h

 

 

Paul Fournel

Paul Fournel, né en 1947 à Saint-Etienne, est écrivain. Il a longtemps été éditeur (chez Ramsay et Seghers entre autres). Il a été Président de la Société des gens de Lettres. Il a dirigé l’Alliance française de San Francisco. Il a été attaché culturel au Caire et à Londres.

Il est maintenant écrivain à plein temps et cycliste le reste du jour.

Pendant son troisième plein temps, il participe aux travaux de l’Oulipo.

Parmi ses ouvrages : des romans :  Attends voir, Jeune-Vieille, Jason Murphy, La Liseuse, Un homme regarde une femme, Foraine, Chamboula, Faire Guignol ; des nouvelles : Les petites filles respirent le même air que nous, Les grosses rêveuses, Les athlètes dans leurs têtes, Les manières douces de Profane Lulu, Courbatures ; du théâtre : Foyer Jardin ; des essais : Guignol, Poils de Cairote, Besoin de vélo, Anquetil tout seul, Les cartes du Tour ; de la poésie : Toi qui connais du monde

Lecture par l’auteur accompagné du musicien Philippe Davenet le samedi à 18h au jardin des Marronniers

Pierre Villepreux

Grand joueur du XV de France au poste de numéro 15, Pierre Villepreux, né en 1943 a fait partie de l’effectif du Stade Toulousain après celui du CA Brive. Il a été éducateur, et entraîneur de 1982 à 1989, au Stade toulousain (avec Jean-Claude Skrela depuis 1983), club avec lequel il est champion de France en 1985, 1986 et 1989.

Dans les années 80 et 90 il écrit des chroniques dans les colonnes du journal Libération et fait un bref passage comme consultant sur Canal plus.

Après avoir été directeur technique national en Italie, il retrouve Jean-Claude Skrela en équipe de France, équipe qu’ils mèneront à la finale de la Coupe du monde de rugby 1999, ainsi qu’à deux victoires de Grand Chelem 1997 et 1998.

Il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands théoriciens du rugby français. En 2018, il devient le douzième français à être admis au Temple de la renommée World Rugby.

Participe à la table ovale animée par le journaliste Sébastien Vaissière (revue Panard) en compagnie de la lectouroise Laetitia Pachoud, vice-présidente de la FFR en charge des solidarités / le dimanche 24 à 16h30 à l’ancienne école Bladé.

 

 

 

 

Ghislaine Barnay Bambuck

Ghislaine Barnay voit le jour le 8 octobre 1945 à Fort de France. Elle est la soeur aînée d’une fratrie de 9 enfants.
C’est au lycée technique qu’un professeur d’EPS, Daniel Pinardon, la repère en 1961. Il la suivra pendant toute sa carrière. Elle est la seule à sauter 1m25 et progresse de 30cm en 1 an, en ciseau, puis en ventral, technique qu’elle conservera jusqu’à la fin de sa carrière.
Elle participe à ses premiers championnats de France scolaire à Paris en 1962. La compétition lui donne le goût du dépassement de soi. Elle fera progresser le record de France de 7 centimètres en 1 an de 1968 à 1969
L’athlète excelle sur tous les terrains. Lorsqu’elle suit une formation à la maîtrise d’éducation physique au Creps Antilles Guyane de 1965 à 1967, elle sort major de sa promotion et se voit proposer un poste à l’INS, l’institut national du sport dans le bois de Vincennes, pour enseigner
l’athlétisme aux sportifs de haut niveau voulant être prof de sport, prof d’EPS ou conseiller technique. En parallèle, elle suit des études universitaires et décroche un dess de sciences de l’éducation en 1976.
Triple championne de France de saut en hauteur, Ghislaine Barnay a la particularité d’avoir participé à deux jeux olympiques dans deux disciplines : le saut en hauteur à Mexico en 1968 et avec le relais 4 x 400m à Munich en 1972.
Et dans ces deux rendez vous mythiques, elle fut témoin de deux événements historiques : les poings levés de deux athlètes noirs américains, Tommy Smith et John Carlos, pour dénoncer le sort des noirs aux états unis, et en 1972, elle vécut le drame de Munich avec l’assassinat d’une partie de la délégation israélienne par un groupe terroriste.
A chaque fois Ghislaine Barnay fut choquée par les réactions de sportifs qui dénonçaient l’intrusion du politique, se pensant dans un monde à part. Mais le sportif ne vit pas à part, il est une part de la société, et il peut partager son expérience à des fins éducatives.

Ce sont les valeurs qu’elle partagent avec son co équipier en équipe de France, devenu son mari en 1974, Roger Bambuck. La martiniquaise s’installe alors en île de France, dans le Val de Marne, à Joinville-le-Pont. Elle n’aura jamais eu l’occasion de revenir travailler en Martinique et l’accepta malgré tout.
Mère de 2 enfants, Frédéric, banquier à New York et Aurélie journaliste à Bordeaux, elle est la grand mère épanouie de 4 petits enfants, 4 petits garçons et vit une retraite heureuse en Dordogne.
2 rencontres: au moment de la lecture de Fanny Wallendorf le mercredi à 18h / au moment de la projection du film de sa fille Aurélie Bambuck le mercredi à 21h

Aurélie Bambuck

Journaliste et réalisatrice, Aurélie Bambuck est passionnée par l’audiovisuel depuis l’enfance.
Journal du lycée, télévision étudiante, radio associative, elle a évolué en autodidacte, jusqu’à se faire une place à radio France à partir de 2004.
Elle entre au service des sports de France Inter, un domaine qui lui est familier. Fille de deux champions d’athlétisme, Ghislaine Barnay et Roger Bambuck, Aurélie a hérité du goût du dépassement de soi, à défaut d’hériter des performances de ses parents. Elle s’est bien essayée au basket et à l’athlétisme, une manière de côtoyer les champions de demain qu’elle retrouvera au micro quelques années plus tard.
En 2014, elle quitte la région parisienne pour Bordeaux pour rejoindre le réseau des radios locales de radio France.
En 2018, elle présente une émission pour France 3 nouvelle Aquitaine : plein phare, un rendez vous qui met en valeur les personnalités de la région. On attend qu’elle interviewe son père, elle propose un format plus long, un documentaire, en intégrant l’histoire de sa mère. C’est comme cela que débute une nouvelle passion pour la réalisation.
Aurélie Bambuck va rencontrer les proches de ses parents, recueillir leurs témoignages, pour réaliser cet hommage.
En 2022 elle prépare un deuxième documentaire sur les ancêtres esclaves de sa famille : « Au nom de nos ancêtres, esclaves et négociants » diffusé à partir de mai 2022.
Aurélie Bambuck est la mère comblée de 3 enfants.

Projection en sa présence et celle de sa mère du film Barney Bambuck, athlètes engagés mercredi à 21h au cinéma le Sénéchal.

 

Julie Gaucher

Julie Gaucher a la chance de vivre au milieu des volcans d’Auvergne et de profiter d’un des plus beaux terrains de sport. Docteure en littérature française et agrégée de lettres modernes, elle se passionne pour la littérature sportive, l’histoire du sport, de l’olympisme… et des sportives !  Chercheuse associée au laboratoire L-Vis de l’université Lyon 1, elle fait également partie de la Commission Histoire de Paris 2024.

Outre de nombreux articles scientifiques, elle a publié un essai, Ballon rond et héros modernes. Quand la littérature s’intéresse à la masculinité des terrains de football (Peter Lang, 2016) et une anthologie De la femme de sport à la sportive (Editions du Volcan, 2019). 

Dans ce dernier ouvrage, Julie Gaucher a rassemblé, en les contextualisant, les textes qui ont accompagné l’histoire des sportives, de la « sportswoman » du XIXe siècle à la sportive de nos jours. Ce travail est le fruit de près de vingt ans de recherches, le nez plongé dans les archives, à fureter dans les bibliothèques… jusqu’à la salle de consultation des livres rares de la BNF.

Membre de l’association « Ecrire le sport » et du comité éditorial de la revue Panard, elle aime raconter les destins de sportives dans un souci de partage. 

 

Rencontre le mardi 19 à 18h (accompagnée de lectures d’extraits) à propos de son livre De la femme de sport à la sportive.

 

Myrtille Faget Desqué

 

Myrtille nous dit:

« J

Myrtille Faget-Desqué

 

J’ai eu la chance de grandir entourée de livres, bercée par le son de la machine à écrire d’Amandine, ma maman et dans un décor que j’ai aimé : Place des Vosges, Montmartre… Entourée de belles personnalités artistiques, j’étais dans cet univers une petite fille qui rêvait tout naturellement d’être chanteuse et actrice. En grandissant j’ai voulu m’assurer un bagage solide, en négociant un peu de mise à distance avec ce rêve de petite fille. J’ai donc entrepris de longues études d’Histoire de l’Art et de Muséologie à l’Ecole du Louvre. Puis j’ai voulu vivre dans le Sud Ouest où j’ai finalement travaillé pour le spectacle vivant en étant chargée de diffusion pour des compagnies.

Il y a 10 ans le temps est enfin venu de l’affirmation de ma créativité: J’écris et interprète des spectacles jeune public. Je travaille en particulier avec le Ramdam Company à Condom dans le Gers. J’anime des ateliers artistiques pour les enfants: Lectures animées, Théâtre, Arts plastiques.

Je suis aussi modèle dans des ateliers de dessin et espère bien reprendre mes crayons un de ces jours!

Je n’ai jamais cessé de chanter et depuis un an j’ai monté le duo piano/voix Myrtille en mélodies, interprétant des reprises de chansons françaises, inspirée par les voix et les rencontres chères à mon coeur des artistes de mon enfance (Michel Jonasz, Maxime Le Forestier, Renaud, Alain Souchon…). 

 

La vie, l’environnement, les autres, le silence, tout est source d’inspiration.

Ce regard toujours neuf que je porte sur le monde me fait sans doute être très proche du monde de l’enfance et de la jeunesse.

J’aime me renouveler, ne pas cloisonner les différentes formes d’art mais au contraire les associer, jongler de l’une à l’autre, faire danser les mots et distiller fantaisie et poésie dans les messages du corps et de la voix, les faire voyager vers l’autre.    

 

Philippe Tétart

Après son doctorat de l’Institut d’Études Politiques de Paris, Philippe Tétart a, successivement ou ensemble, été homme de chantier, petite main au Nouvel Observateur, journaliste, potier, producteur à France Musique, conseiller scientifique au Centre National de la Pédagogie, avant de devenir maître de conférences à l’université du Mans et chercheur au CNRS (laboratoire Temos). Depuis une vingtaine d’années, il travaille sur l’histoire sociale, culturelle et politique du sport. Parmi une quinzaine d’ouvrages écrits, coécrits ou dirigés : Le Pouvoir des anneaux. Les Jeux Olympiques à la lumière du politique (2004), Histoire du sport en France (2007), Les Pionniers du sport (2016), Côté tribunes. Histoire des supporters en France de la Belle Époque aux années 1930 (2019), Les Édiles au stade. Aux origines des politiques sportives municipales (2020) et Histoires de Sports. Enquêtes et chroniques insolites (sortie en octobre 2022). Il est l’auteur de trois fictions : Les Mains Vives (2001), A propos de la dune (2001) et un roman policier, Virgo Lactans, à paraître à l’automne 2022.

Deux interventions au festival, mercredi 20 à 18h30 avant la lecture musicale de l’oeuvre d’Erik Satie, à propos des compositions de celui ci en rapport avec le sport / le vendredi 22 à 17h30 à propos de son livre sur le boxeur Battling Siki.

 

Christine Raguet

Christine Raguet est traductrice littéraire. Elle a reçu plusieurs prix de traduction, dont le Prix Baudelaire en 2012 pour l’ensemble de son travail. Elle s’intéresse surtout aux littératures « des marges linguistiques et culturelles », comme les auteurs antillais, indiens ou autochtones, à l’exemple de Richard Wagamese, de la nation Ojibwé et de nationalité canadienne, décédé en 2017, qui a su décrire le monde et le mode de vie traditionnel, la nature, les relations délicates entre les populations indigènes et les blancs qui ont occupé leur territoire au fil des siècles. Ses trois romans, publiés en français par les éditions Zoé, en offrent un témoignage direct, mais sans pathos. Les descriptions de l’environnement sauvage sont d’une rare beauté et l’écriture à la fois subtile et sans affectation projette de magnifiques images qui suscitent des émotions fortes. Les étoiles s’éteignent à l’aube (récemment adapté en roman graphique par Vincent Turhan et publié chez Sarbacane) et Starlight forment un diptyque : ils décrivent la vie d’un jeune Indien, abandonné par sa famille (sa mère est décédée et son père a bien d’autres occupations !) et recueilli par un vieil homme, non natif, mais qui met un point d’honneur à lui faire découvrir sa culture ancestrale. Le premier tome, superbe roman d’apprentissage, conduit naturellement à la belle évolution du jeune garçon au milieu d’une nature a priori hostile, mais finalement si familière et accueillante.

Jeu blanc se concentre sur la question douloureuse de l’enlèvement des enfants indiens pour être placés dans des institutions religieuses dont l’objectif est d’effacer à jamais leurs coutumes, jusqu’à utiliser la violence et abuser de ces enfants. Là encore, le discours reste sobre, mais les messages sont clairs. Au centre d’une pseudo-reconstruction, on découvre le hockey sur glace, grand sport national canadien, admirablement décrit. Le lecteur est pris par la ferveur du jeu et suit avec enthousiasme les progrès du jeune Saul Indian Horse. Pour la traductrice, s’atteler au hockey sur glace, quand on ne l’a jamais pratiqué et qu’on n’en connaît pas les règles, demande des recherches précises. Certes, Internet apporte beaucoup de choses, qu’il faut savoir trier ! Mais comme pour toute spécialité, cela ne suffit pas. Il faut de vrais spécialistes ! Notre chance, les francophones, c’est que le Canada est bilingue. Et dans Jeu blanc, c’est un jeune Canadien passionné de hockey, Axel, d’ailleurs remercié dans le livre, qui a aidé à trouver les formulations justes en chaque circonstance. Le travail de traduction reste un artisanat.

Pour la traductrice, avoir la chance de transposer en français toutes ces splendides expériences a été un bonheur de chaque instant ; une promenade-découverte dans les recoins les plus retirés d’un monde encore très méconnu ; une véritable exploration ; un ravissement constant. C’est aussi cela le plaisir de traduire : un accompagnement, un partage de chaque instant, avec l’auteur, les « informateurs », mais aussi avec les futurs lecteurs.

Rencontre le samedi 23 à 16h au jardin des Marronniers

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