Olivier Corbobesse est éducateur certifié de football et intervenant à l’université Toulouse 1 Capitole. Il a déjà publié Culture Générale Football Club, 170 questions-réponses pour mieux comprendre le monde grâce au foot en 2018 aux éditions Chistera. Il est aussi l’auteur de Histoire du football à Saint- Pierre et Miquelon, un autre regard sur l’archipel ainsi que Le football au féminin en 60 questions en 2019.
Actualités de la catégorie Actualités générales
C’est l’arbre qui voit, Esmeralda Da Costa
Dans le cadre de l’été photographique de Lectoure en 2024, les expositions du projet Terra Nostra, donnent à voir des regards différents venus de nombreux pays. Pour cette lecture du samedi 27 juillet nous lisons autour de l’exposition de l’artiste portugaise Esmeralda de Costa, des extraits de romans populaires portugais. Ancienne Ecole Bladé, rue Danzas, à 16h. Entrée libre. Demandez le programme!
Trois jours à Marsolan
Formation à la lecture à voix haute
deux jours de stage les lundi 15 et mardi 16 juillet 2024 assurés par la comédienne Laetitia Brécy pour les groupes de lectrices (et un lecteur) venus de L’Isle Jourdain (Gers), de Méobec (dans le Berry) de Rimons (dans le Bordelais) de Canteleu (en Normandie)…et de Lectoure. C’est la mairie de Marsolan qui nous accueillait.
Un beau Rendez vous annuel qui, l’année prochaine pourrait bien se dérouler à Méobec dans l’Indre.
Une vraie journée d’été à Marsolan
Une belle journée de théâtre, de lecture, de joie et d’amitié s’est déroulée sur la terrasse des Marronniers de Marsolan ce mercredi 17 juillet. Les organisateurs l’avaient annoncé, c’était vraiment le début de l’été qui se jouait sur cette scène improvisée. Entourée par les tables dressées pour le banquet partagé, les 9 comédiens de la Cour des Miracles ont débattu la difficile question du jour : « Faut il manger pour vivre ou vivre pour manger ? ». S’appuyant sur de sérieuses références en la matière, comme Pierre Desproges ou La Fontaine, c’est avec beaucoup de conviction et d’enthousiasme que la bonne humeur s’est installée dans l’assistance, le secours de l’apéritif n’arrivant qu’après cette belle performance.
Cette production de l’association La Cour des Miracles, basée à Larroque Engalin a été mise en scène par la comédienne Laetitia Brécy. Elle sera prochainement accueillie dans d’autres charmants villages de Lomagne, Blaziert le 23 août à 19h, Larroque Engalin le 31 Août à 12h, viendront ensuite l’Isle Jourdain et Tournecoupe.
A Marsolan, après le partage des agapes, ce sont les histoires, chansons, lectures qui ont rythmé l’après midi dans une scène ouverte où les générations se sont mélangées, des enfants lisant avec des adultes ou donnant à entendre un rap bien balancé.
La journée s’est conclue avec les Histoires de Couples par les comédiens Laetitia Brécy et Sébastien Ehlinger, de la Compagnie à Pied d’œuvre, invités de l’association Lectoure à voix haute.
Une journée de partage pour bien débuter un bel été
Lectures en avril 2024 – Antoine Choplin, Violaine Bérot
Les lectures en Avril, nouveau rendez vous annuel de Lectoure à voix haute proposent des rencontres avec des autrices et auteurs reconnus. Après Marie Hélène Lafon en 2023, cette année les invités de l’association sont Violaine Bérot et Antoine Choplin. Cinq Evènements ont eu lieu à Fleurance le 9 avril et à Lectoure les 12 et 13 avril 2024.
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Rencontre Violaine Bérot à la librairie La Méridienne de Fleurance
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Violaine Bérot a déjà vécu plusieurs vies. Ingénieure en informatique, elle publie son premier roman à 25 ans, puis quitte tout pour reprendre une ferme et élever des chèvres, un rêve d’enfant. «J’ai besoin de la montagne, d’être dehors avec les bêtes». Une vie sobre et rustique, physiquement difficile, qui lui paraît «luxueuse». La solidarité est importante, tout le monde se connaît, on vit du troc. « J’aurais continué si mon corps n’avait pas lâché.» Ce sera l’occasion de se remettre à écrire. Dans un geste radical, elle donne toutes ses bêtes pour «être libre». Installée en altitude, elle vit de l’écriture avec des récits brefs qui portent souvent plusieurs voix comme autant de styles, des témoignages rassemblés dans Comme des Bêtes ou Tombée des Nues, récits tranchants, révélateurs des travers de la société et des préjugés que nous véhiculons tous. Violaine Bérot vit en Ariège, c’est presqu’en voisine qu’elle vient à Fleurance pour une rencontre avec le public, accueillie par Julie Têtue, de la librairie La Méridienne le 9 avril 2024.
Rencontre avec les éditions Buchet Chastel
Les auteurs invités cette année ont le même éditeur : les Editions Buchet Chastel et Lectoure à voix haute a souhaité inviter leur éditrice, Pascale Gautier, elle-même autrice venue parler du travail de l’éditeur lors d’un débat sur les relations entre auteurs et éditeurs : « écrire, éditer, comment ça marche ? ». Caroline Sers, autrice lectouroise qui a elle-même été éditée chez Buchet Chastel complétait le plateau de la rencontre le 12 avril 2024, modérée par Guy Foulquié.
Lecture du Héron de Guernica par la comédienne Gaëlle Olsen
Si les auteurs invités ont lu eux-mêmes lors des différentes rencontres, le programme de ces Lectures en Avril était complété par une lecture salle de la Comédie à Lectoure, donnée le 12 avril 2024 par la comédienne Gaëlle Olsen, avec des extraits du roman d’Antoine Choplin, Le Héron de Guernica.
A Guernica, en avril 1937, le jeune Basilio passe son temps dans les marais à peindre des hérons cendrés, alors que la population fuit dans la crainte de l’arrivée des Nationalistes. Le jour même du bombardement, le 26 avril, il cherche à rendre le frémissement invisible de la vie, dans les plumes d’un oiseau…
Gaëlle Olsen, comédienne, auteure, metteuse en scène, nous a donné à voir sa sensibilité et son énergie avec sa pièce La femme changée en renard. En se livrant à l’exercice de la lecture du « Héron », elle trouve à appliquer une démarche qui lui est chère : dans le brouhaha du monde, elle tend l’oreille au chuchotement des drames intimes.
Rencontre avec Antoine Choplin
S’il est diplômé d’HEC, Antoine Choplin a remisé depuis longtemps ses costume cravate. Il a troqué les chiffres pour les lettres et vit dans les Alpes, où il concilie son travail d’auteur, ses activités culturelles et sa passion pour la marche en montagne. D’un livre à l’autre, ses récits rencontrent des évènements appartenant à la grande histoire, conférant à ses personnages une dimension tragique qui nous touche profondément. Ainsi de Le héron de Guernica, une histoire très banale de peinture, de nature et de quiétude, si ce n’est qu’elle se déroule…en avril 1937. Ainsi d’ Une forêt d’arbres creux où l’art du dessinateur tchèque Bedřich Fritta nous est révélé à Terezin…La rencontre a eu lieu le 13 avril 2024 à la Médiathèque de Lectoure, modérée par Guy Foulquié.
Lectures croisées Antoine Choplin – Violaine Bérot
Nos deux auteurs ont en commun une vraie connaissance de la montagne. Un sujet abordé lors des rencontres et illustré par des lectures, en particulier lors de cette séance particulière de lectures croisées, exercice auquel ils ne s’étaient jamais livré ensemble, chacun, lisant des textes de l’autre. La lecture a donné lieu ensuite à une discussion avec le public, Salle des Etats de l’Office de Tourisme de Lectoure le 13 avril 2024.
Relais Lecture Mars 2024
Vaincre à Rome de Sylvain Coher
Le 2 mars 2024, 60 lectrices et lecteurs (dont 50 ne lisant pas pour l’association) se sont succédés pour lire le livre de Sylvain Coher « Vaincre à Rome ». Trois heures de lecture, plus que le temps qu’a duré le marathon d’Abebe Bikila du 8 septembre 1960, puisque l’ancien berger éthiopien l’a gagné, pieds nus, en 2h 15′ et 16″.
A la surprise de tous en 1960 l’éthiopien Abebe Bikila alors soldat de la garde impériale de Haïlé Sélassié, sélectionné en remplacement d’un athlète blessé gagne à Rome le marathon olympique de 1960.
Cette victoire a une portée politique : non seulement il est le premier médaillé olympique d’Afrique noire mais l’évènement se produit près d’un quart de siècle après l’invasion de l’Ethiopie par l’Italie.
Dans son livre Vaincre à Rome, Sylvain Coher nous fait vivre cette course dans un récit introspectif de l’athlète.
Free to Run
Cette journée « sportive » s’est poursuivie par la projection au cinéma Le Sénéchal du film Free to run. Ce documentaire s’appuie sur le récit de Kathrine Switzer qui a marqué l’histoire de ce sport en étant la première à participer officiellement au marathon de Boston en 1967. Et ce, grâce à un malentendu sur son nom confondu avec celui d’un homme et malgré la résistance des commissaires de course.
Karl Ove Knausgaard
Karl Ove Knausgaard naît en Norvège en 1968. En 2009, il entame la publication d’une entreprise autobiographique de 4000 pages, parue en six volumes, intitulée Min Kamp – mon combat – dans laquelle il raconte tout de sa vie, absolument tout, et qui va lui valoir une reconnaissance internationale. C’est l’oeuvre d’un homme qui se bat avec l’existence sans aucun héroïsme, qui mène un combat banal, dénué de toute idéologie. « En me lisant, les gens ont commencé à songer à leur propre vie. Peut-être parce qu’on a vécu la même chose, à l’âge de 16 ans – qu’importe qu’on soit garçon ou fille, que l’on vive en banlieue parisienne ou dans les forêts norvégiennes. Les désirs, les expériences, les façons de voir le monde sont les mêmes. » A la différence près que cet adolescent deviendra plus tard écrivain.
Les Inuit en images et en contes
Conférence spectacle écrit et interprété par Céline Espardellier
Cette conférence spectacle présente la culture inuit à travers des thématiques emblématiques, chacune illustrée d’images projetées en diaporama et accompagnée d’un compte traditionnel. Cette approche multiple permet un large panorama de cette culture profondément liée à son environnement, une approche tout à la fois concrète, sensible et intime.
La conférence montre les liens existants entre culture ancestrale et vie moderne, entre tradition et adaptation. Les thématiques abordées sont en permanence interaction des unes enrichissant les autres des comptes en étant un carrefour naturel. Le voyage fera aussi découvrir la musicalité de la langue inuit des champs et dans ce tambour et une démonstration de chant de gorge.
4 petits contes inuits
« Ullaakut ! Bonjour ! Ullaakut, c’est comme ça qu’on dit bonjour dans ce pays. Ce pays où nous vous emmenons en voyage ! »
Ces Contes venus du fond des temps nous parlent du peuple Inuit, du grand froid, des ours blanc, des phoques, des caribous…
Des histoires très anciennes, du temps ou les hommes et les animaux vivaient ensemble.
Avec Céline Espardellier et Catherine Labit
Marie Hélène Lafon
les 20 et 21 avril 2023
deux jours avec Marie Hélène Lafon
Quatre Rendez Vous
jeudi 20 avril
17h30 : Rencontre et lecture par elle-même à propos de l’ensemble de son œuvre
médiathèque de Lectoure / Modérateur : Guy Foulquié
(entrée libre)
21h : Lecture musicale « George et Gustave »
Lecture d’extraits de la correspondance George Sand et Gustave Flaubert. Alain Fleury et Karine Preterre de la Compagnie Alias Victor et Sylvain Rullier au violoncelle.
Echange avec Marie Hélène Lafon à propos de sa « passion » pour Flaubert et de son livre éponyme.
Salle de la comédie / Modérateur : Guy Foulquié
entrée: 10 €
vendredi 21 avril
17h30 A la librairie La méridienne de Fleurance : Signature suivie d’une Rencontre et lecture par l’auteur à propos de son dernier livre « Les sources ». modératrice : Julie Tétue
Sur réservation à la librairie La Méridienne / 05 42 54 59 62 / librairie.lameridienne@gmail.com
21h ALPHONSE, UNE HISTOIRE D’AMOUR porté à la scène par André le Hir
Porter les textes de Marie-Hélène Lafon à la scène, c’est d’abord recevoir en plein ventre une écriture qui vous ébranle, puis donner, se donner, s’abandonner à une parole rare et singulière, qui touche au cœur, à l’infinité du cœur… c’est prendre le risque de se perdre dans ce que nous avons au plus profond, qui nous vient, nous revient d’avant même la conscience de ce que nous sommes.
Dans ce texte épique et bouleversant, Marie Hélène Lafon donne la parole à ceux qui l’ont perdue, ou ne l’ont jamais eu, ou n’ont jamais pu ou su la prendre. De leur silence nait une parole poétique et théâtrale, de l’ordre du sacré peut-être. André Le Hir
La scie, reine d’un soir
Un beau moment pour les 45 personnes venues écouter des lectrices de Lectoure à voix haute des poèmes de Rimbaud, Prudhomme, Garcia Lorca, Anna de Noailles, Jean Baptiste Clément et Musset accompagnées à la scie musicale mais aussi à la flute de Pan et au violon.
Tout cela dans la salle des mariages avec les portes fenêtres ouvertes sur le balcon et paysage … une parenthèse de légèreté !
La pensée indienne / Philippe Buisine
- Philippe Buisine a abordé le contenu et l’histoire de la pensée indienne des premiers textes du VEDA ( « vision » ou « connaissance ») qui, selon la tradition, ont été révélés aux sages indiens nommés RISHI, jusqu’à l’hindouisme contemporain en passant par le Bouddhisme. Cette « connaissance révélée » a été transmise oralement de brahmanes à brahmanes au sein du védisme, du brahmanisme et de l’hindouisme jusqu’à nos jours. Lecture par des lecteurs de LAVH de textes extraits :
– du RIG-VEDA : collection d’hymnes (sūkta) sacrés ou encore d’hymnes de louanges de l’inde antique composés en sanskrit védique
– des UPANISHAD : ensemble de textes philosophiques qui forment la base théorique de la religion hindoue.
– de la BHAGAVAD-GITA écrits fondamentaux de ‘hindouisme souvent considéré comme un « abrégé de toute la doctrine védique »
Lecture au Centre d’art et de photographie
Une cinquantaine de personnes étaient présentes pour entendre les textes de Candice Moise qui scénographe et facteur de masques de scène étudie également les masques traditionnels. Ses textes étaient en rapport avec sa thèse de doctorat en ethnoscénologie à propos des masques traditionnels populaires sur le continent européen. Ils illustrent les photographies de Yannick Cormier dans le livre Tierra Mágica prises lors de carnavals du nord ouest de l’Espagne et du nord du Portugal, exposées jusqu’au 7 mai au Centre d’art et de photographie de Lectoure.
Paulette, Christine, Marie Hélène, Gisèle, Marcel et Godelieve (qui lisait des passages en espagnol, une des deux langues dans lesquelles les textes ont été écrits)
Caroline Sire
Conter, pour moi, est un chemin de rencontre, porteur d’une espérance : reconquérir l’esprit d’enfance. Chemin fraternel. Conter c’est aussi un espace de son, de mouvement.
Un lieu magique, un espace de dialogue entre l’image scénique et les images évoquées, vibrantes, des mots et du chant.
Formée à la danse classique et contemporaine, au chant médiéval et sacré, Caroline a appris le chant traditionnel en Irlande. Elle découvre l’univers du conte avec Abbi PATRIX à l’occasion de la création du spectacle L’Errance de Grainne. Après un second prix au concours de Chevilly Larue en mai 1992, elle intègre La Compagnie du Cercle pendant quatre ans.
En 2005, elle découvre le travail du Théâtre du Mouvement dans le cadre des Masterclass du Labo de la Maison de Chevilly Larue. Elle approfondit sa pratique de la théâtralité du mouvement avec Yves MARC à travers plusieurs stages. En 2007, ils travaillent ensemble à la création du spectacle Sept pour un Secret. Cette collaboration s’est poursuivie depuis à travers d’autres spectacles.
Elle a participé à des émissions de télévision (La Porte Enchantée – Arte) ou de radio (La Nuit est à Vous de Noëlle BRÉHAM – France Inter), des enregistrements, des créations comme L’Épopée de Fionn Mac Cumhaíll ou Le Nez au Vent, hommage à son grand-père, le parfumeur François COTY.
Elle est également auteur (sociétaire de la SACD) et publiée chez Les Editions SYROS.
Lors du 9ème festival Lectoure à voix haute en juillet 2023, Caroline Sire interprètera un spectacle dont elle est également l’auteure :
Sébastien Cagnoli
Né à Nice en 1976, Sébastien Cagnoli écrit et traduit depuis l’enfance, professionnellement depuis 2001, à plein temps depuis 2010.
En tant que traducteur, il s’est distingué notamment dans les domaines finnois (de la poésie expressionniste d’Uuno Kailas aux romans contemporains de Sofi Oksanen) et anglais (de A.E. Housman à Philip Ridley).
Diplômé de Centrale Nantes (ingénieur généraliste) et des Langues O’ (master de recherche en langues, cultures et sociétés du monde), il a publié de nombreux travaux sur les littératures ouraliennes – en particulier la littérature komie, dont il a traduit des poèmes et pièces de théâtre d’écrivains classiques et contemporains.
Son poème épique Espars, qui introduit la notion de mètre irrationnel, vient de paraître aux éditions du Ver à Soie.
Jean Paul Bénec’h
Histoire de la Grande Pêche à Terre-Neuve
Durant cinq siècles des milliers de marins ont traversé l’Atlantique pour aller traquer la morue sur les bancs de Terre-Neuve, du Labrador et du Groenland, une ressource que l’on pensait inépuisable…et pourtant…la surpêche est là, et les leçons vaines !
Jean-Paul Bénec’h embarqué dans les années soixante sur le « Commandant Bourdais » aviso d’assistance à la Grande Pêche a côtoyé ces pêcheurs hors normes.
Il s’attache à maintenir vivace le souvenir de leur terrible métier, ce qu’ils ont enduré pour simplement gagner leur vie, nourrir leurs familles et ainsi fait vivre leur histoire vieille de plus de cinq siècles pour:
Evoquer cette formidable épopée, une aventure humaine, historique, économique d’une importance considérable.
Raconter ce « Grand Métier » qui depuis le XVI° siècle jusqu’à nos jours a amené ces marins à affronter tous les dangers dans des conditions extrêmes pour exercer » l’un des pires métier qui soit ».
Entretenir leur mémoire et surtout rendre hommage à ces Terre-Neuvas aussi nommés les »bagnards de l’océan‘‘.
Catherine Poulain
Catherine Poulain est née à Barr, près de Strasbourg, en 1960. A 20 ans elle part à Hong Kong, où elle trouve une place de barmaid et commence à prendre des notes. Poussée par ses envies de grands espaces et d’expériences, on la retrouve en Colombie britannique, au Mexique, Guatemala, États-Unis… en tant qu’employée dans une conserverie de poissons en Islande, sur les chantiers navals aux U.S.A., ouvrière agricole au Canada, pêcheuse pendant dix ans en Alaska. De retour en France, elle est tour à tour saisonnière, bergère et ouvrière viticole, en Provence et dans les Alpes de Haute-Provence.
Elle vit actuellement dans le Médoc.
Invités au festival 2023 « Grand Nord »
Catherine Poulain pour son livre Le grand Marin / rencontre et lecture par l’autrice
Jean Paul Bénec’h pour une conférence à propos de l’Histoire de la pêche à Terre Neuve
Embarqué dans les années soixante sur le « Commandant Bourdais » aviso d’assistance à la Grande Pêche Jean Paul Bénec’h a côtoyé ces pêcheurs hors normes.
Il s’attache à maintenir vivace le souvenir de leur terrible métier, ce qu’ils ont enduré pour simplement gagner leur vie, nourrir leurs familles et ainsi fait vivre leur histoire vieille de plus de cinq siècles.
Sébastien Cagnoli, traducteur du finnois et du Komi chercheur dans le domaine des langues orientales
rencontre-lectures sur ses traductions de romans finlandais et lecture poétique en komi (et français)
La compagnie « La patte de lièvre » pour :
« Ullaakut ! Bonjour ! Ullaakut, c’est comme ça qu’on dit bonjour dans ce pays. Ce pays où nous vous emmenons en voyage ! »
Ces Contes venus du fond des temps nous parlent du peuple Inuit, du grand froid, des ours blanc, des phoques, des caribous…
Des histoires très anciennes, du temps ou les hommes et les animaux vivaient ensemble.
Avec Céline Espardellier et Catherine Labit
La compagnie « Par dessus les toits » pour:
une Conférence-lecture « les Inuits en images et en contes » / pour un public adulte et jeunes
Cette conférence contée présente la culture inuit à travers des thématiques emblématiques, chacune illustrée d’images projetées en diaporama et accompagnée d’un conte traditionnel.
Cette approche multiple permet un large panorama de cette culture profondément liée à son environnement, une approche tout à la fois concrète, sensible et intime, montrant les liens existants entre culture ancestrale et vie moderne, entre tradition et adaptation.
Ce voyage fera aussi découvrir la musicalité de la langue inuit, des chants et danses au tambour et des chants de gorge.
Avec Céline Espardellier
Production Cie Par-dessus les toits
Tout public à partir de 8 ans
Durée 1h15
Le monde merveilleux des légendes nordiques :
Lecture et musique (piano et voix) en partenariat avec « Les nuits musicales en Armagnac » : adaptation de Peer Gynt l’œuvre d’Edvard Grieg pour un public famille
Atelier de dessin en amont avec projection lors du spectacle.
Conte : « Le Secret de Svanhilde »
par la comédienne Caroline Sire de la Compagnie Vortex pour un public famille, à partir de 8 ans
Un Roi, une Reine. Sept garçons. La Reine désire une fille au point de laisser ses fils partir avec les cygnes sauvages. La petite fille naît. Ses frères, changés en oiseaux, disparaissent…
Quatorze ans plus tard Svanhilde apprend le secret et part à la recherche de ses frères.
Le réchauffement climatique en arctique
Exposition à la médiathèque de Lectoure :
Une exposition trilingue (français, anglais et inuktitut) qui présente les impacts des bouleversements climatiques dans l’Arctique, proposée par l’association Inuksuk.
Venue de Céline Petit ethnologue, conférencière, pour aborder le sujet de l’exposition et proposer un atelier familial d’inuktitut (langue des Inuits).
Lectures au voisinage du cercle polaire
- 8 moments de lectures à voix haute de 32′ de : Jorn Riel, Marie Vingtras, Jack London, Anita Conti, Jean Recher, Katja Kettu, Herbjørg Wassmo, Paasilina… et beaucoup d’autres…
André Le Hir
Brestois, il quitte le Finistère pour des études de Lettres Modernes à Rennes, et après une licence, intègre la première promotion de l’école du Théâtre National de Bretagne. Metteur en scène, acteur, chanteur et musiciens (autodidacte) ses aventures artistiques le mèneront à Marseille, puis Toulouse, Grenoble, aujourd’hui Lectoure, avec des haltes théâtrales à Moscou (Yuri Projgrbnitchko), Buenos Aires (Théâtre Organic )… Acteur, il travaille sous la direction de Jean Vincent Briza, Chantal Morel, Guillaume Paul, Hubert Colas, Isabelle Pousseur, Sébastien Bournach, Franck Dimench, Vincent Rouche, Blandine Pélissier… Il met en scène L’amante anglaise de Marguerite Duras, Déjeuner chez Wittgenstein de Thomas Bernhard Promenade autour de Nathalie Sarraute, Premier amour de Beckett … Il accompagne plusieurs auteurs en lecture à voix haute ( J.M.G. Le Clézio, Jean-Marie Laclavatine, Gilles Lapouge, Pascal Quignard, Ludovic Janvier…).Son parcours théâtral le conduit aujourd’hui à travailler plus spécifiquement sur les écritures contemporaines (Mauvignier, Lagarce, Janvier… et Marie-Hélène Lafon).
Sylvain Rullier
Sylvain Rullier commence la musique à l’âge de 4 ans par l’étude du piano pendant dix ans. Fasciné par les instruments à cordes frottées, il étudie le violon avec Stéphanie Pons et Céline Lesage, puis rentre dans la classe de Clara Cernat au Conservatoire de Toulouse. Passionné de musique baroque, il intègre en 2013 le département de musique ancienne du CRR de Toulouse en violoncelle baroque, dans la classe de Tormod Dalen, puis de Mathurin Matharel. Il étudie également la viole de gambe auprès d’Anne Gaurier-Colliard. Éclectique et curieux, il se produit dans différents ensembles allant de la renaissance au contemporain en passant par le rock et les musiques du monde (Ensemble Zoroastre, Rockbox, Sleepers Underground, Orchestre de Chambre de Toulouse, Carré de Coeur, Ensemble Allegoria, Ysaëm, Orchestre Elysium…). Il enseigne le violon, le violoncelle et la formation musicale dans différentes structures notamment au CRR de Toulouse.
Marie Hélène Lafon
Marie-Hélène Lafon est professeure de lettres classiques à Paris.
Elle commence à écrire en 1996, à 34 ans. Son premier roman « Le soir du chien » (2001) est récompensé par le prix Renaudot des lycéens en 2001.
Sa nouvelle « Alphonse » sera publiées l’année suivante dans le recueil « Liturgie » (2002), récompensé par le prix Renaissance de la Nouvelle en 2003.
Lauréate de nombreux prix, Marie-Hélène Lafon obtient le Prix du Style 2012 pour « Les Pays » et le Prix Goncourt de la nouvelle en 2016 pour « Histoires ». Elle reçoit le Prix Renaudot 2020, pour son roman « Histoire du fils ».
Depuis son premier roman Marie Hélène Lafon n’invente rien, son dernier livre « Les sources » est encore plus inspiré de sa propre histoire. Son département d’origine, le Cantal, et sa rivière, la Santoire, sont le décor de la majorité de ses romans.
Lectoure dans la littérature
Victor Hugo, André Gide, Maurice Druon, Jean Raspail, Alexandre Dumas, Jeanne Alleman…ils sont tombés sous le charme des demeures aux pierres blanches et préservées de la cité au long passé d’histoire, parfois sans d’ailleurs y être venus, sur la seule foi de sa notoriété.
Ont été évoqués tous ces personnages fantastiques de la littérature et de l’histoire de France vue depuis Lectoure : la bohémienne Esméralda, Gide et ses amis en admiration devant la fontaine Diane, le baron de Lectoure se battant en duel avec un corsaire du roi, les juifs de Lectoure, le comte d’Armagnac écrivant à Jeanne d’Arc, et puis enfin, un couple impossible au temps de la guillotine, un Roméo et Juliette lectourois, imaginés par la petite nièce de Bladé.
Michel Salanié a présenté chacun des textes et les a situé dans leur contexte et leur époque, accordant une attention particulière à l’autrice Jeanne Alleman. Celle-ci en effet a noué des liens privilégiés avec Lectoure: Petite-nièce du poète et conteur Jean François Bladé, c’est sous le nom de Jean Balde qu’elle a écrit une œuvre sensible et poétique à une époque où, à l’instar de George Sand, écrire sous le nom d’une femme était mal considéré.
le 10 fevrier 2023 / fréquentation: une centaine de spectateurs
Sandrine de Borman et Marine Lafon
Les deux créatrices du livre le Tarot des plantes sauvages (Editions Tana) nous emmènent en balade sur le chemin du Petit Musée des Plantes Sauvages Comestibles de Berrac.
Herboriste et poétesse, Marine Lafon vit en pleine Nature sauvage en contact quotidien avec les plantes qu’elle décrit dans ce livre. Au service de la rencontre entre les êtres humains et les êtres végétaux, elle transmet son approche sensible et intuitive des plantes médicinales à travers des formations en présentiel ou en ligne. Par ses créations végétales, elle souhaite ouvrir chacune et chacun à l’émerveillement pour les mondes sauvages qui nous entourent.
Artiste, géopoète, Sandrine de Borman s’immerge dans des lieux naturels de par le monde : elle y crée herbiers poétiques ou carnets de voyages botaniques, traces de ses rencontres avec l’univers végétal. Elle élabore des techniques originales et écologiques d’empreintes qui révèlent la singulière essence de chaque plante ; pour ce livre elle utilise l’oshi-zomé où l’herbe pressée exprime ses structures et ses principes actifs en une empreinte toute en finesse.
Marine Lafon et Sandrine de Borman, artiste et géopoète, participent le 20 juillet à 11h30 à la randonnée au Petit Musée des Plantes Sauvages et Comestibles à Berrac ; des poèmes de Marine seront lus devant les plantes sauvages ; rencontre lors de l’apéro et du pique-nique qui suivront. Cette matinée est co organisée avec l’association Berrac Village Gersois.
La Cueilleuse sauvage, le site de Marine Lafon
Ars Herbarium, le site de Sandrine de Borman
Histoire sport et citoyenneté
Exposition interactive accrochée durant les mois de juin et juillet dans la salle des pas perdus de l’hôtel de ville de Lectoure.
La CASDEN partenaire premium des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, à initié ce programme « Histoire sport et citoyenneté » pour soutenir la promotion du sport à l’école et des valeurs de l’olympisme, proposer un récit exceptionnel sur 25 ans d’histoire autour des sportives et sportifs d’exception. Ce programme, qui intègre le volet héritage des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, est placé sous le haut patronage de Monsieur Emmanuel Macron, président de la République et bénéficie du label Olympia de culturel décerné par Paris 2024
https://casdenhistoiresport.fr/
Juin et juillet dans la salle des pas perdus à l’Hôtel de ville
Olivier Saladin
Olivier Saladin entame une carrière de comédien au Théâtre des Deux Rives à Rouen puis entre dans la troupe des Deschamps dirigée par Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff. Il joue dans Lapin-Chasseur, Les Pieds dans l’eau, Le Défilé, Les Précieuses Ridicules. Et est Monsieur Saladin dans les Deschiens sur Canal + de 1993 à 2000.
Au théâtre, il a joué Oncle Vania de Anton Tchekhov mis en scène par Alain Bézu ainsi que la Nuit des Rois de Shakespeare, Une visite inopportune de Copi, mise en scène de Yann Dacosta, Violette sur la Terre de Carole Fréchette, mis en scène par Maxime Leroux en tournée puis au Théâtre 13 en mai 2006. En 2008 Les Amoureux de Carlo Goldoni mise en scene de Gloria Paris. Il joue avec François Morel dans Bien des Choses, mis en scène par François Morel, et Ancien Malade des Hôpitaux de Paris de Daniel Pennac mis en scène par Benjamin Guillard, nommé aux Molières.
Au cinéma il a joué dans Le Colonel Chabert d’Yves Angelo, Bienvenue chez les Rozes de Francis Palluau, Bienvenue au Gîte de Claude Duty, Les Poupées Russes de Cédric Klapish, Apnée de Jean-Christophe Meurisse et Oranges Sanguines du même réalisateur sélectionné à Cannes 2022.
A la télévision, on a pu le voir dans la série Boulevard du Palais, Le Cri d’Hervé Basle, la Promeneuse d’Oiseaux de Jacques Otmezguine, Marie Besnard de Christian Faure, Un Amour à Taire de Christian Faure…La bonne Conduite de Arnaud Bedouet.
Lecture musicale: « Sport et autres divertissements » d’Erik Satie avec le pianiste Philippe Davenet, jeudi 23 à 18h30
Rencontre et lecture à propos du navigateur et écrivain Bernard Moitessier jeudi 23 à 21h
Bruno Putzulu
Après une formation au conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, entre comme pensionnaire à la Comédie-Française où il restera 12 ans.
Au théâtre il a joué dans 27 pièces dont :
- « En attendant Godot » de Samuel Beckett
- « Georges Dandin » de Molière
- – « Ruzzante » de Angelo Beolco
- « Caligula » de Albert Camus
- « Votre Maman » de Jean-Claude Grumberg
- « 12 hommes en colère » de Reginald Rose
- « les Ritals » de François Cavanna
Au cinéma et à la télévision il a tourné dans 60 films avec entre autres Bertrand Tavernier, Jacques Audiard, Jean-Pierre Améris, Olivier Peray, Jean-Luc Godard, Jean-François Richet, Antoine De Caunes, Jean-Charles Tacchella, Michel Boujenah, Serge Lalou, Claude Berri, Brice Cauvin, Jean-Marc Moutout, Jean-Pierre Mocky, Florent Emilio Siri, James Ivory, Stéphane Giusti, Sophie Blondy, Gerard Jourd’hui, …
Bruno a été césarisé en 1999 pour « Petits désordres amoureux » d’Olivier Peray.
Il est en ce moment en tournée théâtrale avec Les Ritals, adaptation qu’il a faite du roman de François Cavanna.
Il tourne pour TF1 dans la série « Ici tout commence ».
Déjà présent en 2021, il revient cette année lire des chroniques qu’il a écrites pour « L’équipe » à propos de football et de boxe thaï.
samedi 23 juillet à 21h au jardin des Marronniers
Fanny Wallendorf
Ecrivaine, née dans l’Aube, Fanny Wallendorf se consacre à l’écriture depuis toujours. « L’Appel » publié chez Finitude en 2019 a été un beau succès de librairie, il a obtenu plusieurs prix dont le Jules Rimet. Son dernier livre : « Les Grands Chevaux » (2021) a été en lice pour le Prix Spiess et paraîtra en poche chez J’ai Lu à la rentrée littéraire de septembre 2022. Le troisième roman est à paraître en janvier 2023 (chez Finitude comme les précédents) le suivant est en cours d’écriture. Fanny Wallendorf dit avoir rencontré par hasard la traduction littéraire et avoir consacré cinq ans de sa vie à traduire la Correspondance de Neal Cassady qui a rencontré un beau succès. Elle a également traduit Raymond Carver et Phillip Quinn Morris.
Rencontre et lecture par Alain Fleury , mercredi 20 juillet / 17h / au jardin des Marronniers
Magyd Cherfi
Magyd Cherfi est né à Toulouse le 4 novembre 1962. Il passe son enfance à Toulouse.
Dès le lycée, il écrit des scénarios de films amateurs. En 1981, il participe à la création de l’association Vitecri pour la promotion des cultures de banlieues. Cette association produira des courts métrages vidéo, des pièces de théâtre, et toutes formes de spectacles vivants et donne naissance au groupe Zebda.
Chanteur et parolier de Zebda, groupe issu des quartiers nord de Toulouse, Magyd vit une aventure humaine où chaque membre s’est frotté aux doutes de la question politique, aux contradictions de l’engagement et de sa traduction artistique. Ils publieront six albums entre 1992 et 2015. En solo, Magyd est l’auteur-compositeur et interprète de deux albums Cité des Etoiles (2004) et Pas en vivant avec son chien (2007).
Magyd est aussi l’auteur de deux recueils de nouvelles, parus aux Editions Actes Sud. Le premier, Livret de famille, publié en 2004 révéla un talent de conteur inédit, confirmé par La Trempe en 2007. Magyd Cherfi y explore les thématiques liées à la vaste question de l’identité. Une écriture vive, poétique, et un ton souvent ironique font de ces textes des récits percutants et tendres. Son nouveau récit « Ma part de gaulois » est sorti le 17 août 2016, toujours chez Actes Sud, en lice pour le prix Goncourt 2016.
Il sort son troisième album Catégorie Reine en avril 2017, produit par sa propre structure de production indépendante LKP, et part pour une tournée nationale mise en place par le tourneur toulousain Bleu Citron.
Le 19 août 2020 il sort « La part du Sarrasin » chez Actes Sud, suite directe de son précédent ouvrage Ma part de Gaulois.
Rencontre et lecture par lui même de son témoignage dans la revue Panard « Une jeunesse sur rectangle vert »: dimanche à 18h à l’ancienne école Bladé
Laetitia Brecy
Comédienne et metteuse en scène. Elle débute sa carrière dans différentes compagnies auprès de metteurs en scène comme Hélène Darche, Christophe Thiry, Véronique Boutonnet, Gérald Dumont. Près de 1000 représentations de pièces essentiellement classiques en tournée en France, au festival d’Avignon et en Italie. En 2015, elle créé sa propre compagnie, A pied d’oeuvre, basée dans le Gers. Deux créations notables sillonnent actuellement la France, un cabaret poétique sur les lettres à Lou d’Apollinaire et un spectacle jeune public sur la citoyenneté. Son travail met en scène le merveilleux de l’être humain, interrogeant ses croyances, et sublimant sa poésie. Elle travaille également avec des enfants ou des adultes amateurs pour des formations à l’art dramatique lors d’ateliers, de stages ou de mise en scène de spectacles.
Laetitia anime depuis les premières éditions de Lectoure à voix haute des formations de lecteurs. Elle assure la mise en place de représentations par les lecteurs amateurs au fil de l’année et la scénographie de la soirée Cabaret.
Lecture « carte blanche à Victor dans la ville » samedi 24 juillet 21h
Paul Fournel
Paul Fournel, né en 1947 à Saint-Etienne, est écrivain. Il a longtemps été éditeur (chez Ramsay et Seghers entre autres). Il a été Président de la Société des gens de Lettres. Il a dirigé l’Alliance française de San Francisco. Il a été attaché culturel au Caire et à Londres.
Il est maintenant écrivain à plein temps et cycliste le reste du jour.
Pendant son troisième plein temps, il participe aux travaux de l’Oulipo.
Parmi ses ouvrages : des romans : Attends voir, Jeune-Vieille, Jason Murphy, La Liseuse, Un homme regarde une femme, Foraine, Chamboula, Faire Guignol ; des nouvelles : Les petites filles respirent le même air que nous, Les grosses rêveuses, Les athlètes dans leurs têtes, Les manières douces de Profane Lulu, Courbatures ; du théâtre : Foyer Jardin ; des essais : Guignol, Poils de Cairote, Besoin de vélo, Anquetil tout seul, Les cartes du Tour ; de la poésie : Toi qui connais du monde
Lecture par l’auteur accompagné du musicien Philippe Davenet le samedi à 18h au jardin des Marronniers
Pierre Villepreux
Grand joueur du XV de France au poste de numéro 15, Pierre Villepreux, né en 1943 a fait partie de l’effectif du Stade Toulousain après celui du CA Brive. Il a été éducateur, et entraîneur de 1982 à 1989, au Stade toulousain (avec Jean-Claude Skrela depuis 1983), club avec lequel il est champion de France en 1985, 1986 et 1989.
Dans les années 80 et 90 il écrit des chroniques dans les colonnes du journal Libération et fait un bref passage comme consultant sur Canal plus.
Après avoir été directeur technique national en Italie, il retrouve Jean-Claude Skrela en équipe de France, équipe qu’ils mèneront à la finale de la Coupe du monde de rugby 1999, ainsi qu’à deux victoires de Grand Chelem 1997 et 1998.
Il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands théoriciens du rugby français. En 2018, il devient le douzième français à être admis au Temple de la renommée World Rugby.
Participe à la table ovale animée par le journaliste Sébastien Vaissière (revue Panard) en compagnie de la lectouroise Laetitia Pachoud, vice-présidente de la FFR en charge des solidarités / le dimanche 24 à 16h30 à l’ancienne école Bladé.
Ghislaine Barnay Bambuck
Ghislaine Barnay voit le jour le 8 octobre 1945 à Fort de France. Elle est la soeur aînée d’une fratrie de 9 enfants.
C’est au lycée technique qu’un professeur d’EPS, Daniel Pinardon, la repère en 1961. Il la suivra pendant toute sa carrière. Elle est la seule à sauter 1m25 et progresse de 30cm en 1 an, en ciseau, puis en ventral, technique qu’elle conservera jusqu’à la fin de sa carrière.
Elle participe à ses premiers championnats de France scolaire à Paris en 1962. La compétition lui donne le goût du dépassement de soi. Elle fera progresser le record de France de 7 centimètres en 1 an de 1968 à 1969
L’athlète excelle sur tous les terrains. Lorsqu’elle suit une formation à la maîtrise d’éducation physique au Creps Antilles Guyane de 1965 à 1967, elle sort major de sa promotion et se voit proposer un poste à l’INS, l’institut national du sport dans le bois de Vincennes, pour enseigner
l’athlétisme aux sportifs de haut niveau voulant être prof de sport, prof d’EPS ou conseiller technique. En parallèle, elle suit des études universitaires et décroche un dess de sciences de l’éducation en 1976.
Triple championne de France de saut en hauteur, Ghislaine Barnay a la particularité d’avoir participé à deux jeux olympiques dans deux disciplines : le saut en hauteur à Mexico en 1968 et avec le relais 4 x 400m à Munich en 1972.
Et dans ces deux rendez vous mythiques, elle fut témoin de deux événements historiques : les poings levés de deux athlètes noirs américains, Tommy Smith et John Carlos, pour dénoncer le sort des noirs aux états unis, et en 1972, elle vécut le drame de Munich avec l’assassinat d’une partie de la délégation israélienne par un groupe terroriste.
A chaque fois Ghislaine Barnay fut choquée par les réactions de sportifs qui dénonçaient l’intrusion du politique, se pensant dans un monde à part. Mais le sportif ne vit pas à part, il est une part de la société, et il peut partager son expérience à des fins éducatives.
Ce sont les valeurs qu’elle partagent avec son co équipier en équipe de France, devenu son mari en 1974, Roger Bambuck. La martiniquaise s’installe alors en île de France, dans le Val de Marne, à Joinville-le-Pont. Elle n’aura jamais eu l’occasion de revenir travailler en Martinique et l’accepta malgré tout.
Mère de 2 enfants, Frédéric, banquier à New York et Aurélie journaliste à Bordeaux, elle est la grand mère épanouie de 4 petits enfants, 4 petits garçons et vit une retraite heureuse en Dordogne.
2 rencontres: au moment de la lecture de Fanny Wallendorf le mercredi à 18h / au moment de la projection du film de sa fille Aurélie Bambuck le mercredi à 21h
Aurélie Bambuck
Journaliste et réalisatrice, Aurélie Bambuck est passionnée par l’audiovisuel depuis l’enfance.
Journal du lycée, télévision étudiante, radio associative, elle a évolué en autodidacte, jusqu’à se faire une place à radio France à partir de 2004.
Elle entre au service des sports de France Inter, un domaine qui lui est familier. Fille de deux champions d’athlétisme, Ghislaine Barnay et Roger Bambuck, Aurélie a hérité du goût du dépassement de soi, à défaut d’hériter des performances de ses parents. Elle s’est bien essayée au basket et à l’athlétisme, une manière de côtoyer les champions de demain qu’elle retrouvera au micro quelques années plus tard.
En 2014, elle quitte la région parisienne pour Bordeaux pour rejoindre le réseau des radios locales de radio France.
En 2018, elle présente une émission pour France 3 nouvelle Aquitaine : plein phare, un rendez vous qui met en valeur les personnalités de la région. On attend qu’elle interviewe son père, elle propose un format plus long, un documentaire, en intégrant l’histoire de sa mère. C’est comme cela que débute une nouvelle passion pour la réalisation.
Aurélie Bambuck va rencontrer les proches de ses parents, recueillir leurs témoignages, pour réaliser cet hommage.
En 2022 elle prépare un deuxième documentaire sur les ancêtres esclaves de sa famille : « Au nom de nos ancêtres, esclaves et négociants » diffusé à partir de mai 2022.
Aurélie Bambuck est la mère comblée de 3 enfants.
Projection en sa présence et celle de sa mère du film Barney Bambuck, athlètes engagés mercredi à 21h au cinéma le Sénéchal.
Julie Gaucher
Julie Gaucher a la chance de vivre au milieu des volcans d’Auvergne et de profiter d’un des plus beaux terrains de sport. Docteure en littérature française et agrégée de lettres modernes, elle se passionne pour la littérature sportive, l’histoire du sport, de l’olympisme… et des sportives ! Chercheuse associée au laboratoire L-Vis de l’université Lyon 1, elle fait également partie de la Commission Histoire de Paris 2024.
Outre de nombreux articles scientifiques, elle a publié un essai, Ballon rond et héros modernes. Quand la littérature s’intéresse à la masculinité des terrains de football (Peter Lang, 2016) et une anthologie De la femme de sport à la sportive (Editions du Volcan, 2019).
Dans ce dernier ouvrage, Julie Gaucher a rassemblé, en les contextualisant, les textes qui ont accompagné l’histoire des sportives, de la « sportswoman » du XIXe siècle à la sportive de nos jours. Ce travail est le fruit de près de vingt ans de recherches, le nez plongé dans les archives, à fureter dans les bibliothèques… jusqu’à la salle de consultation des livres rares de la BNF.
Membre de l’association « Ecrire le sport » et du comité éditorial de la revue Panard, elle aime raconter les destins de sportives dans un souci de partage.
Rencontre le mardi 19 à 18h (accompagnée de lectures d’extraits) à propos de son livre De la femme de sport à la sportive.
Myrtille Faget Desqué
Myrtille nous dit:
« J
Myrtille Faget-Desqué
J’ai eu la chance de grandir entourée de livres, bercée par le son de la machine à écrire d’Amandine, ma maman et dans un décor que j’ai aimé : Place des Vosges, Montmartre… Entourée de belles personnalités artistiques, j’étais dans cet univers une petite fille qui rêvait tout naturellement d’être chanteuse et actrice. En grandissant j’ai voulu m’assurer un bagage solide, en négociant un peu de mise à distance avec ce rêve de petite fille. J’ai donc entrepris de longues études d’Histoire de l’Art et de Muséologie à l’Ecole du Louvre. Puis j’ai voulu vivre dans le Sud Ouest où j’ai finalement travaillé pour le spectacle vivant en étant chargée de diffusion pour des compagnies.
Il y a 10 ans le temps est enfin venu de l’affirmation de ma créativité: J’écris et interprète des spectacles jeune public. Je travaille en particulier avec le Ramdam Company à Condom dans le Gers. J’anime des ateliers artistiques pour les enfants: Lectures animées, Théâtre, Arts plastiques.
Je suis aussi modèle dans des ateliers de dessin et espère bien reprendre mes crayons un de ces jours!
Je n’ai jamais cessé de chanter et depuis un an j’ai monté le duo piano/voix Myrtille en mélodies, interprétant des reprises de chansons françaises, inspirée par les voix et les rencontres chères à mon coeur des artistes de mon enfance (Michel Jonasz, Maxime Le Forestier, Renaud, Alain Souchon…).
La vie, l’environnement, les autres, le silence, tout est source d’inspiration.
Ce regard toujours neuf que je porte sur le monde me fait sans doute être très proche du monde de l’enfance et de la jeunesse.
J’aime me renouveler, ne pas cloisonner les différentes formes d’art mais au contraire les associer, jongler de l’une à l’autre, faire danser les mots et distiller fantaisie et poésie dans les messages du corps et de la voix, les faire voyager vers l’autre.
Philippe Tétart
Après son doctorat de l’Institut d’Études Politiques de Paris, Philippe Tétart a, successivement ou ensemble, été homme de chantier, petite main au Nouvel Observateur, journaliste, potier, producteur à France Musique, conseiller scientifique au Centre National de la Pédagogie, avant de devenir maître de conférences à l’université du Mans et chercheur au CNRS (laboratoire Temos). Depuis une vingtaine d’années, il travaille sur l’histoire sociale, culturelle et politique du sport. Parmi une quinzaine d’ouvrages écrits, coécrits ou dirigés : Le Pouvoir des anneaux. Les Jeux Olympiques à la lumière du politique (2004), Histoire du sport en France (2007), Les Pionniers du sport (2016), Côté tribunes. Histoire des supporters en France de la Belle Époque aux années 1930 (2019), Les Édiles au stade. Aux origines des politiques sportives municipales (2020) et Histoires de Sports. Enquêtes et chroniques insolites (sortie en octobre 2022). Il est l’auteur de trois fictions : Les Mains Vives (2001), A propos de la dune (2001) et un roman policier, Virgo Lactans, à paraître à l’automne 2022.
Deux interventions au festival, mercredi 20 à 18h30 avant la lecture musicale de l’oeuvre d’Erik Satie, à propos des compositions de celui ci en rapport avec le sport / le vendredi 22 à 17h30 à propos de son livre sur le boxeur Battling Siki.
Christine Raguet
Christine Raguet est traductrice littéraire. Elle a reçu plusieurs prix de traduction, dont le Prix Baudelaire en 2012 pour l’ensemble de son travail. Elle s’intéresse surtout aux littératures « des marges linguistiques et culturelles », comme les auteurs antillais, indiens ou autochtones, à l’exemple de Richard Wagamese, de la nation Ojibwé et de nationalité canadienne, décédé en 2017, qui a su décrire le monde et le mode de vie traditionnel, la nature, les relations délicates entre les populations indigènes et les blancs qui ont occupé leur territoire au fil des siècles. Ses trois romans, publiés en français par les éditions Zoé, en offrent un témoignage direct, mais sans pathos. Les descriptions de l’environnement sauvage sont d’une rare beauté et l’écriture à la fois subtile et sans affectation projette de magnifiques images qui suscitent des émotions fortes. Les étoiles s’éteignent à l’aube (récemment adapté en roman graphique par Vincent Turhan et publié chez Sarbacane) et Starlight forment un diptyque : ils décrivent la vie d’un jeune Indien, abandonné par sa famille (sa mère est décédée et son père a bien d’autres occupations !) et recueilli par un vieil homme, non natif, mais qui met un point d’honneur à lui faire découvrir sa culture ancestrale. Le premier tome, superbe roman d’apprentissage, conduit naturellement à la belle évolution du jeune garçon au milieu d’une nature a priori hostile, mais finalement si familière et accueillante.
Jeu blanc se concentre sur la question douloureuse de l’enlèvement des enfants indiens pour être placés dans des institutions religieuses dont l’objectif est d’effacer à jamais leurs coutumes, jusqu’à utiliser la violence et abuser de ces enfants. Là encore, le discours reste sobre, mais les messages sont clairs. Au centre d’une pseudo-reconstruction, on découvre le hockey sur glace, grand sport national canadien, admirablement décrit. Le lecteur est pris par la ferveur du jeu et suit avec enthousiasme les progrès du jeune Saul Indian Horse. Pour la traductrice, s’atteler au hockey sur glace, quand on ne l’a jamais pratiqué et qu’on n’en connaît pas les règles, demande des recherches précises. Certes, Internet apporte beaucoup de choses, qu’il faut savoir trier ! Mais comme pour toute spécialité, cela ne suffit pas. Il faut de vrais spécialistes ! Notre chance, les francophones, c’est que le Canada est bilingue. Et dans Jeu blanc, c’est un jeune Canadien passionné de hockey, Axel, d’ailleurs remercié dans le livre, qui a aidé à trouver les formulations justes en chaque circonstance. Le travail de traduction reste un artisanat.
Pour la traductrice, avoir la chance de transposer en français toutes ces splendides expériences a été un bonheur de chaque instant ; une promenade-découverte dans les recoins les plus retirés d’un monde encore très méconnu ; une véritable exploration ; un ravissement constant. C’est aussi cela le plaisir de traduire : un accompagnement, un partage de chaque instant, avec l’auteur, les « informateurs », mais aussi avec les futurs lecteurs.
Rencontre le samedi 23 à 16h au jardin des Marronniers
Philippe Davenet
Pianiste comédien et compositeur Philippe Davenet est premier prix de piano au Conservatoire national supérieur de musique de Paris (classe de Vlado Perlemiter), premier prix Gabriel Fauré et prix de la fondation de la Vocation. Soliste de Radio France, inscrit au livre d’or de la Radio Suisse Romande, il mène tout à la fois une brillante carrière de soliste en même temps qu’il compose des musiques pour le théâtre et pour le cinéma, mais aussi des oratorios dont le dernier en date pour cœur et orchestre est consacré à Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus et a été créé à la Basilique de Lisieux avec pour récitante Marie-Christine Barrault.
Claveciniste soliste à la Comédie-Française directeur musical du théâtre Hébertot, soliste des lundi littéraires de la salle Gaveau avec Jean Laurent Cochet, Philippe Davenet cultive avec bonheur un éclectisme qui fait également de lui le pianiste d’Anne Sylvestre. Il a effectué de nombreuses tournées en Europe, au Japon, en Australie, en Corée, aux États-Unis. Il a été l’objet et l’interprète d’un spectacle « Le jardin sous la pluie », écrit spécialement à son intention par Philippe Delerm. Il a collaboré étroitement aux programmations du Centre Dramatique de Haute-Normandie sous la direction d’Alain Bézu avec lequel il a participé à de nombreuses manifestations et spectacles dans le cadre du festival animation braque culture.
3 interventions : cabaret le vendredi à 18h30 / « Sport et divertissement » d’Erik Satie avec Olivier Saladin le jeudi à 18h30 / lecture musicale avec Paul Fournel le samedi à 18h
Christophe Ruetsch
Compositeur et performer issu du courant de la musique concrète, Christophe Ruetsch travaille une matière sonore provenant principalement de prises de sons, de séquences synthétiques, de sampling, archives et autres fragments sonores qu’il malaxe et recombine sur scène ou en studio en s’intéressant particulièrement au jeu en live.
Son univers musical et sonore chemine à travers des créations pour le concert, le spectacle vivant (danse, théâtre, marionnettes, formes pluridisciplinaires… ), les installations sonores et pièces radiophoniques.
En mai 2008, il est invité à participer à une résidence à Tchernobyl. A partir de la collecte de phonographies dans la zone contaminée, il créée Atomic Radio 137 en juin 2009 pour les Ateliers de Création Radiophonique (France Culture), Zona en 2010 (commande de l’État et du GRM) et Atomic Radio 137 live en 2011.
Il crée en 2018 hEARt, installation sonore sous casques réalisée à partir de prise de sons cardiaques. Cette installation sera proposée à l’ancienne Ecole Bladé pendant la durée du Festival du 19 au 24 juillet.
https://soundcloud.com/christophe-ruetsch
https://christopheruetsch.bandcamp.com/music
Jerôme Leriche
Jérôme Leriche a passé toute son enfance à Lectoure où il a eu la chance d’y découvrir les sports et la musique. Après avoir complété son baccalauréat scientifique au Lycée Maréchal Lannes, il a entrepris des études en STAPS à Toulouse. Un échange étudiant lui a fait découvrir la ville de Sherbrooke (Québec, Canada) où il complètera sa maîtrise et son doctorat en Didactique de disciplines scientifiques et technologiques (cotutelle entre l’Université Paul Sabatier et l’Université de Sherbrooke). Il occupe actuellement les fonctions d’enseignant-chercheur au Cégep de Sherbrooke tout en étant professeur associé à l’Université de Sherbrooke.
Il mène depuis plus de 10 ans des projets de recherche scientifique pour le gouvernement du Québec sur la motivation à la pratique sportive des étudiantes et étudiants québécois. Ces recherches l’ont mené à présenter ses travaux au Canada, en France, en Nouvelle-Zélande et au Chili.
Lors de sa présentation, il échangera avec le public sur les dangers de la surspécialisation sportive en bas âge et l’influence de la motivation pour la pratique d’activité physique tout au long de la vie. Mercredi à 17h au jardin des Marronniers : rencontre ouverte au publics de toutes générations.
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Frank Lezoualc’h
Frank Lezoualc’h est expert de l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques contre l’insuffisance cardiaque. Il a contribué à la caractérisation fonctionnelle des protéines AMP cycliques Epac et Carabine dans les maladies cardiaques. Les travaux de son groupe ont permis d’identifier des inhibiteurs pharmacologiques de l’enzyme Epac1 et leur utilisation potentielle comme molécules thérapeutiques dans plusieurs maladies.
Parcours scientifique :
Frank Lezoualc’h a obtenu son doctorat en endocrinologie moléculaire à l’Université Pierre & Marie Curie, Paris en 1995. Après un post-doctorat à l’Institut Max-Planck de Munich, il a développé son propre groupe de recherche en cardiologie moléculaire à la Faculté de Pharmacie, Université Paris-Saclay en 2000. Il rejoint l’Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires de Toulouse en 2010 en tant que directeur de recherche à l’Inserm et responsable du laboratoire « Signalisation et physiopathologie de l’insuffisance et vieillissement cardiaque ».
Il a été le conseiller de Christophe Ruetsch pour la création de l’exposition hEARt.
Rencontre le samedi à 17h à l’Hôtel de ville: plasticité du muscle cardiaque ; apports de la recherche sur les performances sportives et les stratégies thérapeutiques. Rendez vous en écho à l’exposition hEARt.
Joan Negrescolor
Joan Negrescolor est né à Barcelone en 1978. Il a étudié l’illustration à l’école Massana. Ces dernières années, il s’est consacré à la création d’affiches et a repris des études d’illustration de livres pour enfants.
La Ville des animaux (Hélium, 2018), déjà très remarqué à l’international, est son premier livre en tant qu’auteur-illustrateur. En 2020, il a illustré Des inégalités sociales, chez Rue de l’échiquier jeunesse.
En 2021 il publie « Alfonsina, reine du vélo » chez Gallimard jeunesse. A une époque où les femmes sont exclues de bon nombre de compétitions sportives, l’Italienne Alfonsina Strada (1891-1954) participe à de nombreuses courses cyclistes. Elle rafle notamment 36 victoires dans des courses masculines.
https://www.babelio.com/livres/Negrescolor-Alfonsina-reine-du-velo/1332514
Il propose un atelier – famille le mercredi de 14h à 16h au jardin des Marronniers. en partenariat avec la Médiathèque de Lectoure dans le cadre du festival Les Estivales de l’illustration de Sarrant – co organisé par la Médiathèque de Lectoure – accès libre
Lectures amateurs
- jeudi 21 juillet à 17h30 , salle des mariages par le groupe « Le lire et le dire » venu de Canteleu (76) : extraits de Courir de Jean Echenoz / durée 32 minutes
- vendredi 22 juillet à 16h30, jardin des Marronniers par le groupe « Eclats de lire » venus de l’Ariège : extrait de Le Ladies Football Club de Stefano Massini / durée 32 minutes
- vendredi 22 juillet à 18h30 : le cabaret du festival par les lecteurs de « Lectoure à voix haute » et de « Le lire et le dire » avec Philippe Davenet au piano.
- dimanche 24 juillet à 15h, jardin des Marronniers par le groupe « Lectoure à voix haute » extraits choisis sur le thème « Le sport et l’effort » / durée 32 minutes
- dimanche 24 juillet à 15h 45 : 1 heure de lecture ouverte à tous chaque intervenant ayant 3 minutes pour partager son goût pour un livre ou (et) nous en lire un extrait.
Karine Preterre
Formée principalement au Conservatoire National de Région de Rouen (professeur Maurice
Attias), elle joue au Théâtre dans Sur les pas de Richard Coeur de Lion de Vytas Kraujelis,
La vie sexuelle de Catherine. M de Catherine Millet, Intermezzo de J. Giraudoux, Quand
nous nous réveillerons d’entre les morts d’Enrik Ibsen, Judith de Caroline Lavoinne, 4.48
de Sarah Kane, Cinéma de Joseh Danan, Un monde en pièces d’Alain Fleury, La Ronde
d’Arthur Schnitzler, Les 4 jumelles de COPI, Shagaround de Maggie Nevil…
Elle assiste Alain Bézu dans la mise en scène de Quand nous nous réveillerons d’entre les morts d’Enrik Ibsen en 2004 et L’Illusion Comique de Corneille en 2006.
Elle joue dans plusieurs court-métrages et fait des apparitions en vidéo pour plusieurs pièces de théâtre.
En 2012, elle rejoint Bruno Bayeux à la compagnie BBC en tant que codirectrice artistique et participera à la mise
en scène de Mr et Mme Silverdust tout en se lançant dans l’écriture de son premier court métrage. Artiste associée
à MA Scène Nationale de Montbéliard depuis 2013, elle mène un projet éducatif transmédia au collège de Beaucourt intitulé Dans les yeux d’Isaline, suivi d’un autre au collège de Voujeaucourt. Elle travaille également à la mise en scène de l’opéra pour enfants Brundibar, joué par l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté. Après 636 battements d’ailes, créé en 2015, elle écrit et met en scène le spectacle On partage ? qui traite du cyber harcèlement dont sont souvent victimes les adolescents.
Depuis 2002, elle intervient auprès de comédiens amateurs adultes et enfants en donnant des ateliers de Théâtre dans des établissements scolaires, de l’école primaire à l’université, mais aussi pour des associations (Amnesty international, Alma, L’Autobus) et auprès de personnes âgées, hospitalisées, ou incarcérées. Depuis 2015, elle travaille avec Thomas Rollin et le Safran Collectif sur le thème du harcèlement en milieu scolaire.
Pour Alias Victor, avec qui elle a un déjà long compagnonnage, elle est intervenue en tant que comédienne Un monde en pièces, Enfants dans la Résistance, assistante à la mise en scène Babel Molière, directrice d’acteurs Le Cabaret des Jours Heureux, Enfants dans la Résistance, Édantépoèmtamikoi ?, et metteuse en scène : Tu pourras toujours compter sur moi.
Grille du programme 2022
LES LIEUX : la plupart des rencontres ont lieu à l’Hotel de ville et au jardin des Marronniers sauf quelques unes dont le lieu est signalé en vert.
Mardi 19 juillet
18h Ouverture du Festival, rencontre et lecture avec Julie Gaucher, docteure en littérature, à propos de la représentation des sportives en littérature pour son ouvrage De la femme de sport à la sportive. Prises de parole et pot de l’amitié –Ancienne école bladé– libre accès
Mercredi 20 juillet
« Lecture en chemin » : randonnée botanique autour de Berrac, et découverte du Petit musée des plantes sauvages comestibles. Apéritif offert et Pique-nique tiré du panier pour ceux qui le souhaitent.
deux options possibles :
1/ randonnée de 8,5 km : RV à 8h30 pour covoiturage au parking des Amandiers de Lectoure ou à 9h à Berrac
2/ balade – lecture de 1km environ sur le chemin du Petit musée des plantes sauvages comestibles. Lecture de poèmes du livre « Le Tarot des plantes sauvages », de et avec Marine Lafon et Sandrine de Borman. RV à Berrac à 11h30
Co-organisateurs : Lectoure rando et l’association Berrac Village Gersois.
15h à 17H Atelier- famille avec Joan Negrescolor, illustrateur invité des Estivales de l’illustration de Sarrant – libre accès
17h Rencontre avec Jérôme Leriche, chercheur en pédagogie du sport – pour tous âges – libre accès
18h Rencontre et lecture avec l’auteur Fanny Wallendorf à propos de son livre L’appel, fiction autour de Dick Fosbury en présence de Ghislaine Barnay Bambuck – billet à l’entrée ou Pass
21 h Projection du documentaire d’Aurélie Bambuck Barnay-Bambuck, athlètes engagés en sa présence et celle de sa mère – cinéma le sénéchal – Billet d’entrée au cinéma
Jeudi 21 juillet
10h Balade VTT familiale d’une heure et demi environ proposée par l’Office de Tourisme
Tarif préférentiel pour ceux qui souhaitent louer un vélo électrique à l’OT (10 € sur réservation) / Pot de récup à l’arrivée.
(s’approcher de l’OT en amont si vous souhaitez participer)
17h30
- Lecture amateur « 32’chrono » : Courir de Jean Echenoz par le groupe Le lire et le dire venu de Seine Maritime – libre accès
- Projection – lecture du manga écrit et illustré courant juin par un groupe jeunes accompagnés par la mangaka Caly. Atelier mené à la médiathèque de Fleurance.
18h30 Lecture musicale, Olivier Saladin et Philippe Davenet, Sports et divertissements, d’Erik Satie avec la participation de l’historien Philippe Tétart – billet à l’entrée ou Pass
21h Récit et lecture d’extraits, Olivier Saladin, La longue route de Bernard Moitessier- billet à l’entrée ou Pass
Vendredi 22 juillet
10h Atelier foot ludique par Olivier Corbobesse – Pour les 9/ 15 ans – libre accès/ jardin des Marronniers
16h lecture amateurs « 32’ chrono », Le ladies football club de Stefano Massini par le groupe Eclats de lire venu de l’Ariège – libre accès
17h Rencontre lectures avec l’historien Philippe Tétart à propos de Battling Siki, boxeur de légende – billet à l’entrée ou Pass
18h30 Le Cabaret, proposé par les groupes LAVH et le Lire et le Dire, accompagnement musical par Philippe Davenet au piano. Restauration à la carte proposée par les producteurs locaux. Le choix du menu s’effectue en arrivant.
Samedi 23 juillet
10h Petit déjeuner, rencontre et lecture au café des Sports avec Olivier Corbobesse à propos de son livre, L’histoire par le football – consommations proposées par le café.
16h Rencontre et lecture avec Christine Raguet, traductrice, à propos de Jeu Blanc, de Richard Wagamese – billet à l’entrée ou Pass
17h Rencontre avec Frank Lezoualc’h, directeur de recherche à l’INSERM, à propos de l’installation hEARt, création musicale de Christophe Ruetsch – libre accès
18h Lecture musicale avec l’auteur Paul Fournel et le musicien Philippe Davenet – billet à l’entrée ou Pass
21h Lecture Carte blanche à Victor dans la Ville avec Laetitia Brécy, Myrtille Faget-Desqué, Alain Fleury et Bruno Putzulu – billet à l’entrée ou Pass
Dimanche 24 juillet
15h Lecture amateurs « 32’ chrono », le sport et l’effort par le groupe LAVH de Lectoure – libre accès
15h45 Lecture ouverte à tous, 3 minutes pour lire un passage d’un livre que vous aimez et/ou le présenter – libre accès
17h La Table Ovale : Pierre Villepreux, ancien international, Laetitia Pachoud, vice présidente de la FFR, animé par le journaliste Sébastien Vaissière de la revue Panard / Ancienne école Bladé – libre accès
18h Rencontre et lecture avec Magyd Cherfi, ma jeunesse sur rectangle vert, nouvelle parue dans la revue Panard / Ancienne école Bladé – billet à l’entrée ou Pass
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HEART
hEARt est une installation sonore du compositeur Christophe Ruetsch, réalisée en
collaboration avec des artistes, techniciens et scientifiques. A partir d’enregistrements
de battements de cœur, cette oeuvre explore le paradoxe d’un organe assimilé à une
pompe, mécanique vitale de soupapes et de valves, mais également perçu comme
l’un des points névralgiques des émotions dans la culture occidentale.
A travers divers dispositifs d’écoute individuels et collectifs (voyage sonore sur
canapés, portraits de cœur à emporter, stéthoscope à apprivoiser…), hEARt propose
un parcours musical évolutif dans lequel chaque battement cardiaque résonne comme
un élément poétique.
Pendant toute la durée du festival, visite accompagnée : ancienne école Bladé de 14h à 19h. Entrée libre
Le sport, un héritage inattendu de la grande guerre
Exposition à l’ancienne Ecole Bladé à Lectoure
On connaissait les dégâts faits par la Grande Guerre parmi les gloires sportives de l’époque, on découvre avec cette exposition combien elle a servi de tremplin au sport français. C’est au départ pour remonter le moral des troupes entre deux assauts que de jeunes officiers pédagogues, reprenant l’initiative de quelques soldats, eurent l’idée de recourir au sport. Pour les Poilus, essentiellement issus du monde rural, ce fut souvent l’occasion de toucher leur premier ballon de foot ou de rugby et parfois de découvrir idée même du sport aux côtés de leurs frères d’armes britanniques, américains ou néo-zélandais. Le sport se mit aussi au service de la guerre à travers l’action des Corps francs ou la création des groupes de Chasseurs cyclistes, et l’Ecole de Joinville fit alors office de creuset pour sa propagation. 14-18 contribua de plus à l’éclosion du sport féminin et du handisport, né pour gérer les séquelles laissées par l’effroyable conflit.
pour en savoir plus: un article de Michel Merckel dont les travaux sont à l’origine de cette exposition.
En partenariat avec l’UNSS du Gers
Pendant la durée du festival, sous le préau de l’Ecole Bladé, entrée libre
Atelier de lecture Ados
Quand on lit, cette machinerie de l’imagination se met en place naturellement dans notre tête, comme un film, sans y penser…
lecture du prologue de La Supplication, de Svetlana Alexievitch
35 ans après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, de nombreuses initiatives citoyennes ont répondu à l’Appel du 26 avril 2021 qui consistait dans le monde entier à lire le prologue de La Supplication, de Svetlana Alexievitch (prix nobel de littérature en 2015), paru en 1997. Il s’agit du témoignage d’une jeune femme parlant de son mari sapeur pompier, de garde cette nuit là, un des premiers sur les lieux et qui meurt après 14 jours d’agonie. Ce texte a permis pour la première fois de prendre conscience des effets effroyables de cette catastrophe technologique sur les êtres et l’environnement.
Les initiatives pour réaliser cet acte artistique éphémère pouvaient prendre toutes les formes et se dérouler aussi bien dans une librairie, une bibliothèque, un théâtre, qu’un jardin public, au cœur d’une forêt, ou en haut d’une montagne. L’important était le partage et la mémoire.
Deux groupes de lecteurs se sont coordonnés et retrouvés pour lire à voix haute qui dans un jardin, qui dans un local ouvert sur la rue, en respect des distances mais en toute émotion autour du récit d’une femme prise au cœur de l’irrationnel, de l’épouvante … et de l’amour fou. Un moment très fort pour les participants.
Le livre est en vente à la Librairie du bastion
Photo du groupe de lecteurs (trices) réuni(e)s à Marsolan
Ondes algériennes
« Ondes algériennes est l’histoire d’une attente absurde qui dure depuis presque soixante ans. C’est une fiction. Le texte n’a aucune dimension autobiographique, ni même le moindre soupçon d’autofiction, bien que celui qui l’a inspiré, mon père, appelé du contingent de 1959 à 1962, a été un acteur malgré lui de la guerre d’Algérie.
Il n’en a jamais parlé, probablement parce que ce qu’il a découvert là-bas sur la nature humaine a dépassé son entendement ; mais on a beau faire, les enfants héritent de tout, même de ce qui est tu.
Petit, j’ai souvent interrogé mon père à propos de sa guerre d’Algérie. Il répondait par des pirouettes.
En grandissant, j’ai continué à lui poser des questions, maladroites, souvent trop directes sans plus de succès.
Ils en ont fait une guerre, je pense que j’ai le droit (le devoir ?) d’en faire une nouvelle. Une fiction comme arme contre une réalité trop dure à avaler. L’imagination pour pallier le manque de mots. Peut-être est-ce (aussi) pour cela que je suis devenu écrivain ? Pour aider mon père à déposer ce bagage ; très égoïstement, pour ne pas avoir à le porter à mon tour.
Cette guerre d’Algérie aura donc eu des aspects positifs, malgré tout : mon père y aura puisé l’essence de son humanisme, et moi mon écriture. »
La musique de Gilles Renon apporte une dimension onirique, voire hallucinatoire, à ce texte lourd et profond.