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Geneviève Saint Hubert
N’oublions pas l’arbre généalogique,
rencontre avec Geneviève Saint Hubert, généalogiste.
Parmi les nombreux arbres que le festival Lectoure à voix haute a invité à son programme il en est un qui ne nécessite pas de connaissances botaniques pour l’identifier. Chacun possède un arbre généalogique, mais il n’est pas toujours facile de le construire, et parfois même de comprendre à quoi il pourrait bien nous servir.
Nous avons donc invité Geneviève Saint Hubert, créatrice en 2007 de la boutique toulousaine « Mes Aïeux » pour deux rendez vous ouverts à tous.
Diplomée de l’université de Nimes en généalogie familiale, elle donne des conférences et organise des ateliers ainsi que des consultations personnelles sur le sujet de la généalogie.
« Connaître pour comprendre, comprendre pour agir » résume la démarche que je propose, dit-elle tout en précisant : « cette démarche n’a pas de finalité thérapeutique, elle peut cependant préparer ou compléter une thérapie »
Vendredi 26 à 15h à la mairie de Lectoure, elle viendra nous parler d’ « Histoire(s) de l’arbre généalogique ».Instrument de pouvoir religieux ou politique dès le moyen âge, ce concept a ensuite évolué vers un usage plus familial, utile aux notaires mais aussi donc aux psychologues. GSH nous expliquera comment un arbre généalogique est un outil qui peut aider les personnes curieuses de leur histoire familiale à comprendre des comportements qui se répètent, des filiations oubliées, des vocations venues de loin. Cette rencontre sera illustrée par la projection d’arbres généalogiques anciens et remarquables et par des lectures de poèmes qu’elle a choisis.
Le lendemain samedi 27 juillet à 15h à la médiathèque, c’est un atelier de mise en pratique des outils et de sa méthode de lecture d’un arbre généalogique que Geneviève Saint Hubert nous proposera.
Rendez vous gratuits.
Ernst Zürcher
Docteur en sciences naturelles, professeur et chercheur en sciences du bois à la Haute École spécialisée bernoise, chargé de cours à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et à l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETHZ), Ernst Zürcher étude plus particulièrement les structures temporelles des arbres (la chronobiologie). Il est l’auteur de nombreux articles scientifiques.
Il est également l’auteur du livre Les arbres entre visible et invisible publié en 2016 chez Acte Sud
Eugène Ebodé
Eugène Ébodé vient de passer deux années à Mayotte, séjour qui lui a inspiré son dernier roman Le Balcon de Dieu
Enseignant, critique littéraire au quotidien suisse Le Courrier de Genève, cet amoureux de l’ailleurs et des territoires de la fraternité a publié une quinzaine de livres aux éditions Gallimard dont La transmission(2002), Silikani(2006, Prix Eve Delacroix de l’Académie Française), La Rose dans le bus jaune(2013), Souveraine Magnifique(Grand prix littéraire de l’Afrique noire 2014 et Prix Jeand’Heurs du roman historique en 2015) Ces trois ouvrages racontent l’Afrique, sa jeunesse et ses drames (le génocide des Tutsis au Rwanda), mais aussi l’Amérique et la longue lutte de deux inoubliables icônes des droits civiques : Rosa Parks et Martin Luther King Jr.
Eugène Ebodé nous rejoint samedi à 17h pour une rencontre à la médiathèque à propos de son livre le Balcon de Dieu.
Geneviève Brisac
Geneviève Brisac est née à Paris,elle passe son enfance dans le quartier latin, normalienne et agrégée de lettres, elle enseigne quelques années dans divers collèges d’Aulnay sous bois et Livry-Gargan à transmettre ce qu’elle a reçu.
On la retrouve bientôt éditrice chez Gallimard. Elle dit alors que s’occuper d’écrivains vivants est la racine de toute santé. Elle y publie son premier roman, Les Filles, en I987, Elle est à cette époque critique au Monde des Livres où elle contribue à faire découvrir les femmes écrivains les plus admirées aujourd’hui.
Elle rejoint les Editions de l’Olivier en I994, elle y publie un livre mince et violent, Petite.
Parallèlement, elle devient éditrice pour les enfants et adolescents à l’Ecole des Loisirs, où elle publie de nombreuses jeunes romancières.
En 1996, elle obtient le prix Femina pour Week-end de chasse à la mère . Auteur prolifique, elle a écrit près de onze livres pour adulte, des recueils de nouvelles, Pour qui vous prenez-vous ? et Les Sœurs Délicata , des essais également, comme Loin du Paradis , La Marche du cavalier, et VW , sur Virginia Woolf. Et elle est coscénariste de Christophe Honoré pour son film, Non ma fille, tu n’iras pas danser sorti en 2009.
Vie de ma voisine, est paru en 2017 chez Grasset.Le chagrin d’aimer en 2018 chez Grasset
Mes mots sauvages, en 2018 au Points
Agnes Desarthe
L’écrivaine Agnès Desarthe est née en 1966. Traductrice de l’anglais, elle a reçu en 2007 pour Les Papiers de Puttermesser de Cynthia Ozick le prix Maurice-Edgar Coindreau et le prix Laure-Bataillon. Romancière, outre de nombreux ouvrages pour la jeunesse, elle a publié notamment : Un secret sans importance (prix du Livre Inter 1996), Dans la nuit brune (prix Renaudot des lycéens 2010) ou encore Une partie de chasse. Elle est également l’auteur d’un essai consacré à Virginia Woolf avec Geneviève Brisac, V.W. Le mélange des genres, d’un essai autobiographique, Comment j’ai appris à lire (Stock, 2013), qui a connu un grand succès critique et public, et d’une biographie consacrée à René Urtreger, Le Roi René, (Éditions Odile Jacob, 2016).
Son roman, Ce cœur changeant(L’Olivier, 2015), a remporté le Prix Littéraire du Monde et connu un beau succès de librairie. Son dernier roman La chance de leur vie (Editions de l’Olivier) a été publié en 2018.
Dimanche 28 juillet, Agnès Desarthe nous rejoindra pour lire des extraits de « Dans la nuit brune ». Centre d’art et de photographie de Lectoure. Entrée libre.
Serge Chauvin
L’Amérique ça le connait
Serge Chauvin est traducteur de fiction anglophone contemporaine (Colson Whitehead, Jonathan Coe, Stephen Wright, Chigozie Obioma). Son dernier travail dans ce domaine est la traduction de l’Arbre Monde de Richard Powers, qui rencontre un grand succès auprès des lecteurs.
Ce livre parle de la lutte contre la déforestation aux Etats Unis et de la prise de conscience de l’importance de l’arbre et de la forêt dans notre devenir. A travers les parcours convergents de 9 personnes ordinaires c’est la compréhension de la place de l’arbre dans nos vies et sa mise en danger que le livre expose, à l’image de Mimas, arbre monde, séquoïa emblématique sur lequel vont vivre pendant plus d’une année deux des personnages, pour lutter contre l’industrie du bois et ses tronçonneuses.
La plupart du temps ce sont les auteurs qui sont invités dans les salons du livre, les librairies, les festivals de littérature. Mais quand le livre a été écrit dans une autre langue que le français, on oublie souvent le traducteur. C’est pourtant un travail d’écriture très intéressant à connaitre et à comprendre et quand on l’invite à rencontrer et dialoguer avec le public, sa connaissance du français facilite grandement les choses.
Rencontre vendredi 26 juillet à 17h30, Hôtel de Ville de Lectoure.
Serge Chauvin nous parlera de ses échanges avec l’auteur Richard Powers pour aboutir à une traduction la plus juste et sensible, de la documentation que ce livre a exigé et de la subtilité qu’il y a à confronter deux langues sans les trahir.
Mais comme il est aussi professeur de littérature et de cinéma américain, il nous propose une deuxième rencontre autour de la nature dans le cinéma américain : « la promesse ou la perte, forêts du cinéma américain », vendredi 26 juillet à 11h, salle Louise Labbé à Lectoure
Cette présentation sera illustrée par la projection du film « Les affameurs » d’Anthony Mann avec James Stewart, au cinéma le Sénéchal, samedi 27 juillet à 11h.
Gil Sanchez
Né dans une famille poussée d’exil en exil tout au long du XXème siècle,
le petit Gil a la chance inouïe d’atterrir en France à l’âge de 6 ans.
Il va y découvrir avec enthousiasme la beauté des paysages et la douceur des climats. Le tempérament des habitants et la poésie de leurs chansons.
Il ne les oubliera pas, et il n’oubliera pas non plus les chants étranges que lui chantait sa grand-mère.
Le petit Gil a grandi, bien sûr, que pouvait-il faire d’autre ?
Et un peu plus tard, quand les autres gamins s’essayaient au Rock’n Roll, lui c’était plutôt le tango et la java qui l’inspirait.
Et ça ne l’a jamais quitté…
Gil a participé à plusieurs éditions précédentes du festival, accompagnant les balades philo ou improvisant pendant les après midi sous les arbres. Cette année, sans aucun doute il va reprendre sa guitare, ses impros et ses chants ensoleillés et il se produit pendant le cabaret Vendredi 26 avec un nouveau complice, Phil Blasco.
Philippe Blasco
Guitariste, chanteur et prof d’espagnol
Espagnol, né au Maroc et mûri en France.
Philippe Blasco suit un parcours musical aussi éclectique que ses goûts.
De la chanson française (Erastothème créé en 1989 à Grenade,Espagne) au Funck Rock Hot stuf de 1990 à 1993) aux musiques hispaniques avec la Familia de 1995 à 2005 avec laquelle il parcourt la France et l’Europe, au Cabaret Rock (Zybro Barzman 2000) en passant par une escapade Garage Rock (Banana Wax 2002-2003), jusqu’à aujourd’hui avec le duo Rock Vintage : Kinky Beats since 2018.
Invité au Festival cette année, Phil se produira pendant le cabaret vendredi 26 avec un nouveau complice Gil Sanchez.
Suzanne Juul des éditions Gaïa
Gaïa Éditions a vu le jour en 1991 dans Les Landes. Les co-fondateurs en sont Susanne Juul et Bernard Saint-Bonnet. Le nom de la maison d’Éditions est lié à l’idée initiale d’emmener les lecteurs faire le tour de la Terre (Gaïa, pour les Grecs) par les livres. Les origines danoises de Susanne Juul guidèrent en premier lieu les pas de l’équipe de Gaïa vers la Scandinavie, regorgeant de trésors littéraires, grands classiques ou contemporains, et d’auteurs aux univers tour à tour joyeux et passionnés. Figure emblématique du catalogue, Jørn Riel et ses truculents racontars arctiques furent à l’origine même de la maison d’édition Au fil des rencontres et des envies, deux autres domaines se sont développés, les Balkans et la France, et des incursions littéraires ponctuelles au Nigeria, en Allemagne, aux États-Unis, et en Italie ont également vu le jour. Depuis, Gaïa, ce sont des romans qui font voyager, dans le monde comme dans la tête, de grandes sagas, des personnages que l’on peut prendre le temps de connaître, d’apprivoiser, de suivre tout au long de leurs aventures…